A l’occasion de la célébration de la fête de l’Arbre, le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu, le 10 novembre au matin, à Henchir Enfidha, une propriété de l’Etat tunisien relevant de l’Office des terres domaniales (OTD).
Lors de sa visite, le chef de l’Etat s’est enquis des différents compartiments relevant de ce complexe foncier qui comprenait d’immenses superficies dédiées à la culture fourragère, des légumes, des arbres fruitiers et qui regorgeait des dizaines de milliers d’oliviers, rapporte l’agence TAP citant un communiqué de la présidence.
Ce complexe, souligne la même source, comporte également des espaces réservés à l’élevage avicole, à la production ovine et bovine et dispose d’une usine de conditionnement et d’emballage de produits destinés essentiellement à l’exportation.
La visite a permis de prendre connaissance de l’ampleur du pillage et du vandalisme systématique qui a ciblé l’ensemble du complexe ainsi que son matériel et ses équipements réduits en ruines.
Sort lamentable
Face au sort lamentable qu’endure Henchir Enfidha depuis des années, le président Saïed a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire afin de traduire en justice et demander des comptes aux coupables qui sont à l’origine du pillage de l’argent du peuple.
Le chef de l’Etat s’est ensuite rendu au théâtre plein air de Sousse où il a inspecté sa situation dégradée et l’ampleur des actes de pillage qu’il endure depuis des années jusqu’à aujourd’hui, pointant à ce titre des études « scientifiques » non concluantes menées sur ce site et l’absence d’un suivi sérieux de la mise en œuvre de ce projet.
A cet égard, le président de la République a donné des instructions en vue de remédier au plus vite à la situation, dénonçant à ce propos les études menées sur ce site qui étaient souvent entachées d’irrégularités et de lacunes flagrantes et la longueur des procédures qui ont fait que ce site se mue en un terrain de chasse pour les bandits et les voyous.