Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2025 s’élève à 2293 millions et 393 mille dinars, contre 2277 millions et 238 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 16 millions et 155 mille dinars, annoncé le ministre Mondher Belaid lors d’une plénière au parlement le 20 novembre.
Le responsable a précisé que les dépenses de rémunération représentent 71,13 % du budget total, tandis que les dépenses de gestion constituent 5 %, les interventions 12,45 % et l’investissement 11,38 %.
Le ministère a alloué, par ailleurs, 1 563 millions 462 000 dinars à l’enseignement supérieur, contre 1 528 millions 772 000 dinars en 2024, soit une augmentation de 2,27 %.
Les allocations consacrées à l’enseignement supérieur représentent 68 % du budget du ministère, dont 59 millions de dinars pour l’amélioration de l’infrastructure et 12 millions de dinars pour l’acquisition d’équipements.
La recherche scientifique, 9% du budget
Le ministère a consacré 204 millions et 787 mille dinars à la recherche scientifique, soit 9% du projet de budget, dont 38,7 millions de dinars alloués au financement des structures de recherche, 50 millions de dinars au financement des projets de recherche scientifique et de valorisation de la recherche, et 85 millions de dinars à l’amélioration de l’infrastructure des centres de recherche.
Mondher Belaid a souligné par ailleurs que son département a octroyé 54 % du budget du ministère, hors dépenses salariales, aux œuvres universitaires.
Il a aussi précisé qu’un montant de 479 millions et 589 mille dinars couvre les activités culturelles et sportives dans le budget 2025, contre 470 millions et 491 mille dinars en 2024, soit une augmentation de 1,93 %.
Le ministre a mis l’accent sur les interventions du programme de leadership et de soutien qui a consacré une enveloppe de 45 millions et 525 mille dinars à la numérisation des services administratifs, l’installation d’un système de cloud numérique pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique et la mise en place d’un secteur informatique intégré.