Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, le 11 février au palais de Carthage, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali.
Cité dans un communiqué, le président de la République a tenu à rappeler que la protection de la Tunisie est une « mission sacrée » qui nous incombe, ajoutant que porter haut le drapeau national partout dans le monde est une valeur que nous partageons ensemble.
Et le président Saïed de souligner que tous sont fermement déterminés à relever les défis et à gagner les paris, chacun depuis le poste qu’il occupe conformément aux attributions qui lui sont conférées en vertu du texte de la constitution.
Plus que jamais cette volonté est ferme et inflexible et procède d’un sens élevé de responsabilité nationale, a-t-il encore souligné, affirmant qu’autant les défis s’imposent avec force, autant l’engagement à les transcender devient plus résolu et tenace.
Le président Saïed a, par ailleurs, affirmé que les débats qui ont lieu au sein des deux chambres parlementaires ne sont plus seulement une occasion privilégiée pour voter des projets de loi mais plutôt, un témoin saisissant que la Tunisie est un Etat fondé sur les institutions.
Ces débats, a-t-il estimé, viennent fournir la preuve à « ceux qui en cherchent encore » que les députés qui siègent aux deux chambres du parlement de Bardo sont là parce qu’ils sont choisis par leurs électeurs.
Et le chef de l’Etat de poursuivre que les débats instaurés au sein des plénières des deux chambres parlementaires sont une pratique qui doit être vivement recommandée, ajoutant que la diversité des opinions est un fait « normal voire vivement sollicité ».
Le président Saïed a saisi l’occasion pour charger les présidents des deux chambres législatives de transmettre ses sincères salutations aux élus du peuple des deux chambres, qui a-t-il dit, « lorsqu’il est question de la patrie et l’unité de l’Etat, ils n’hésitent jamais à faire prévaloir l’intérêt de la Tunisie au-dessus de toute autre considération.»