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Accueil » Ramzi Bannour (président de la Société tunisienne de médecine esthétique et anti-âge) : Il faut lutter contre l’exercice illégal de la médecine esthétique et l’importation de produits contrefaits
L’œil du praticien jeudi, 20 février, 2025,09:267 Mins Read

Ramzi Bannour (président de la Société tunisienne de médecine esthétique et anti-âge) : Il faut lutter contre l’exercice illégal de la médecine esthétique et l’importation de produits contrefaits

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L’évolution spectaculaire de la médecine esthétique dans le monde est indéniable. Ce marché est en pleine croissance. La médecine esthétique évolue rapidement dans le monde entier.  Elle ne fait pas exception en Tunisie. Les patients recherchent des solutions modernes et efficaces pour améliorer leur apparence, tout en minimisant les risques et le temps de récupération. Les traitements esthétiques sont de plus en plus accessibles, et les patients sont de plus en plus informés. Ils souhaitent bénéficier de techniques qui non seulement répondent à leurs besoins, mais qui utilisent également les dernières avancées technologiques. L’offre est grandissante et les prix alléchants. L’informel gagne cette activité avec la prolifération des  centres de beauté qui proposent des actes esthétiques, tels que les injections, le peeling et le laser épilatoire de manière illégale. Dr Ramzi Bannour, Président de la société tunisienne de médecine esthétique et anti-âge (Tunisian Aesthetic Medicine and Anti Aging Society), lance une alerte à tous ces patients qui se laissent tenter par ces services, mais aussi aux autorités pour mettre fin à cette pratique illégale de la médecine esthétique. Lors du 7éme congrès de TAMAS, les professionnels ont déploré la pratique illégale de la médecine esthétique qui représente des risques importants sur la santé des patients. Les spécialistes ont mis en exergue l’importance de la formation continue qui permet au médecin d’approfondir son savoir.

Le Temps.news : Que peut-on attendre concrètement de la médecine esthétique en Tunisie ?

Ramzi Bannour  La médecine esthétique a considérablement évolué ces dernières années. Elle permet aujourd’hui d’apporter des solutions naturelles et progressives pour améliorer l’apparence sans recourir à la chirurgie. Les traitements permettent de prévenir et corriger les effets du vieillissement, d’harmoniser les traits du visage et de traiter certaines imperfections cutanées. L’objectif est d’obtenir des résultats subtils et élégants, en respectant la morphologie et les attentes du patient. D’ailleurs l’objectif principal du TAMAS World Congress 2025 organisé à Tunis est de réunir les plus grands experts internationaux en médecine esthétique afin de partager les avancées scientifiques et techniques les plus récentes. Nous avons mis l’accent sur la formation continue des médecins et l’amélioration des standards de pratique, en garantissant un cadre d’apprentissage rigoureux et interactif. Cette 7ème édition fut aussi l’occasion de promouvoir une médecine esthétique responsable et sécurisée, tout en favorisant les échanges entre praticiens de différents pays.

Lorsque vous soignez, comment mesurez-vous les risques et les responsabilités ?


La médecine esthétique, bien que non invasive, n’est pas dénuée de risques. Il est essentiel d’avoir une approche médicale rigoureuse. L’évaluation du patient est primordiale : antécédents médicaux, état de santé général, attentes et équilibre psychologique. Nous devons également nous assurer que le patient comprend bien le traitement proposé, ses bénéfices et ses limites. Le respect des protocoles, l’utilisation de produits sûrs et l’application des normes médicales internationales sont indispensables pour garantir la sécurité des actes. La responsabilité du médecin est donc engagée dans l’indication, l’exécution et le suivi du traitement.

Quelles sont les principales satisfactions que vous retirez de votre métier ?

La plus grande satisfaction est de voir un patient retrouver confiance en lui. La médecine esthétique n’est pas seulement une question d’apparence, elle a un impact direct sur le bien-être psychologique. Offrir un résultat harmonieux, voir un patient satisfait et épanoui, c’est une immense récompense. Il y a aussi l’évolution permanente du domaine, qui nous pousse à apprendre, à nous perfectionner et à échanger avec des experts du monde entier.

L’intelligence artificielle a-t-elle infiltré le monde de la beauté ?


Oui, l’IA commence à jouer un rôle croissant en médecine esthétique. Elle est utilisée pour l’analyse de la peau, la simulation de résultats, le diagnostic dermatologique et l’optimisation des injections. Certaines technologies permettent d’anticiper l’évolution du vieillissement et d’adapter les traitements en fonction des besoins spécifiques de chaque patient. Toutefois, l’IA reste un outil d’aide à la décision, elle ne remplace pas l’expertise humaine et le jugement clinique du médecin.

Faut-il réorganiser la médecine esthétique en Tunisie, surtout avec la prolifération des intrus ? Pour quand un cahier des charges structurant votre profession ?

Absolument. La médecine esthétique doit être strictement encadrée pour protéger les patients et préserver la qualité des soins. Aujourd’hui, il existe un problème majeur : la prolifération des injecteurs illégaux qui pratiquent des actes médicaux sans formation, mettant en danger la santé des patients. Il est urgent d’établir un cahier des charges clair, définissant qui peut pratiquer la médecine esthétique, avec quelles qualifications et dans quel cadre. C’est une des raisons pour lesquelles nous travaillons en étroite collaboration avec le Conseil National de l’Ordre des Médecins pour structurer et sécuriser cette pratique en Tunisie. Un cadre légal renforcé est nécessaire pour garantir la sécurité et l’éthique de notre profession.

Comment réglementer et structurer la médecine esthétique en Tunisie ?

Tout d’abord, nous demandons une réglementation claire et adaptée aux spécificités de notre métier, notamment en autorisant officiellement l’usage médical esthétique de certains produits comme la toxine botulique, qui est encore classée sous usage strictement thérapeutique. Cette reconnaissance permettrait aux médecins de pratiquer leur art dans un cadre conforme aux standards internationaux. Ensuite, il est crucial de lutter contre l’importation de produits contrefaits ou de qualité médiocre, qui mettent en danger la santé des patients et nuisent à la réputation de notre secteur. Nous appelons à un renforcement des contrôles douaniers et sanitaires, en collaboration avec le Ministère de la Santé et le Ministère du Commerce, afin d’interdire l’entrée et la distribution de ces produits frauduleux sur le marché tunisien.Un autre point fondamental concerne la fiscalité excessive sur les produits de médecine esthétique. Actuellement, les taxes atteignent jusqu’à 43%, ce qui impacte directement le pouvoir d’achat des patients et freine le développement du secteur. Nous demandons une réduction de ces taxes et une distinction claire entre les produits de médecine esthétique et les produits cosmétiques ou de parfumerie, qui ne devraient pas être soumis aux mêmes niveaux d’imposition.Concernant les équipements médicaux, tels que les lasers médicaux et les appareils d’épilation, nous insistons sur la nécessité de réglementer leur distribution pour garantir qu’ils restent exclusivement entre les mains des médecins qualifiés. Nous demandons une collaboration entre le Ministère de la Santé et le Ministère du Commerce pour interdire la vente de ces appareils aux instituts de beauté et aux non-médecins, afin de prévenir les risques pour les patients.

Et la formation ?

La formation est à restructurer .Nous appelons à une régulation stricte des organismes de formation en médecine esthétique. Il est impératif que seules les formations validées par le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) soient reconnues, et que les formations non agréées soient interdites pour éviter la prolifération de praticiens insuffisamment formés. Nous demandons également aux autorités d’encourager le développement des formations universitaires en médecine esthétique, afin de garantir un niveau d’expertise élevé et de professionnaliser encore davantage notre discipline.

Comment promouvoir cette filière sur le plan touristique ?

Nous souhaitons un soutien actif pour promouvoir la Tunisie comme une destination clé du tourisme médical en médecine esthétique. Cela passe par la facilitation de la communication des médecins sur leur savoir-faire et la mise en place d’une stratégie nationale de promotion du secteur, permettant d’attirer une patientèle internationale et de valoriser l’expertise tunisienne à l’échelle mondiale. Pour promouvoir davantage cette médecine à forte valeur ajoutée, nous appelons les autorités à travailler avec nous pour sécuriser, structurer et développer durablement la médecine esthétique en Tunisie, en mettant en place des réglementations adaptées, en renforçant les contrôles et en favorisant un environnement propice à l’innovation et à l’excellence médicale.

                                 Interview par Kamel BOUAOUINA

chirurgie esthétique

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