A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes (8 mars), la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a fermement condamné la montée de la violence à l’égard des femmes et des féminicides, appelant au renforcement des mécanismes de protection juridique et à des politiques efficaces pour lutter contre ce fléau.
Dans un communiqué publié samedi, la LTDH a souligné l’importance du soutien psychologique, social et juridique aux victimes, dénonçant l’impunité persistante et l’incapacité à garantir protection et justice, malgré l’existence de la loi n° 58 de 2017.
Elle a également exhorté les autorités à assurer un environnement sûr pour les défenseures des droits humains, à cesser les harcèlements et poursuites judiciaires à des fins politiques contre les femmes activistes, et à libérer celles qualifiées de prisonnières d’opinion.
Enfin, la LTDH a insisté sur la nécessité de renforcer la participation des femmes aux postes de décision, ainsi que de garantir leurs droits au travail et à la participation politique, sans discrimination.