La 5e chambre spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, avant-hier, de reporter l’examen de l’affaire dite du « complot II » au 27 mai prochain. Elle s’est également prononcée en faveur d’un rejet des demandes tendant à la mise en liberté des accusés, a déclaré une source judiciaire à l’agence TAP.
Pour sa part, l’avocat Samir Dilou, membre du comité de défense, a déclaré à l’agence TAP, mardi, que l’audience du jugement s’est déroulée à distance, en présence des accusés Mohamed Rayan Hamzaoui, Abdelkrim Labidi, Mahrez Zouari et Samir Hannachi qui y ont assisté depuis la prison de Mornaguia.
Et Dilou d’ajouter que plusieurs accusés impliqués dans cette affaire, dont Rached Ghannouchi et Kamel Bedoui, ont boycotté l’audience du procès à distance, affirmant que l’avocat de Hamzaoui, qui était présent à la salle de l’audience à distance, s’est retiré par la suite pour motif de « défaut de moyens de communication ».
S’agissant des autres accusés, en l’espèce, Youssef Chahed, Lotfi Zitoun, Rafik Bouchlaka, Kamal Guizani et Moath Khriji, Samir Dilou a affirmé qu’ils ont été renvoyés devant le tribunal en tant qu’accusés toujours en cavale.
Août dernier, la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la cour d’appel de Tunis a décidé de traduire 21 accusés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis.
Parmi ceux-ci figurent des hommes politiques, d’anciens ministres, ainsi que des responsables sécuritaires et d’anciens députés.
Selon la chambre, ces accusés devraient répondre de leur implication dans des « crimes à caractère terroriste ».
(avec TAP)