En présidant jeudi le Conseil des ministres, le président Kaïs Saïed a souligné l’urgence de repenser les politiques sociales afin d’instaurer une justice sociale authentique. Selon lui, celle-ci ne saurait exister sans réforme en profondeur des approches en vigueur. « Il faut un État juste, un État de droit garantissant une vie digne pour tous », a-t-il martelé.
Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de forger de nouvelles visions et de revisiter les concepts fondateurs de l’action sociale. À l’ordre du jour du Conseil : un projet de décret sur la justice sociale et un autre sur le statut des « travailleurs des chantiers », que Saïed a qualifiés de victimes d’une situation « injuste » et « inhumaine », au même titre que les chômeurs de longue durée.
Il a dénoncé les tentatives de déstabilisation du pays, affirmant que leurs auteurs ont été « rejetés par le peuple et jugés par l’Histoire ». Il a salué le sens du devoir des Tunisiens, tout en avertissant : « Le peuple ne pardonnera pas à ceux qui lui ont nui. »