Recevant la cheffe du gouvernement Sarah Zaâfrani Zenzri mercredi au palais de Carthage, le président Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité pour certains responsables de se hisser au niveau des défis cruciaux que traverse le pays.
Il a appelé à une transition rapide et courageuse, loin des hésitations et des inerties héritées du passé. « Le responsable doit être animé par l’esprit d’un combattant engagé dans une libération nationale », a-t-il déclaré, soulignant qu’une révolution législative ne saurait suffire sans une réforme profonde des pratiques administratives.
Le président a également évoqué la jeunesse tunisienne, qu’il a décrite comme porteuse d’un esprit de militantisme et avide de travail. Selon lui, cette nouvelle génération doit pouvoir remplacer les responsables défaillants.
Dans une formule frappante, Saïed a averti que tout responsable qui considère son poste comme une fin en soi, ou qui y demeure comme « dans une salle d’attente », doit être écarté des institutions publiques. L’appel est clair : il faut rompre avec la passivité et injecter une nouvelle dynamique de responsabilité et d’engagement au sein de l’appareil d’État.