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Accueil » « Labyrinthes » de Hédi Thabet : six nouvelles aux confins de l’humain
Littérature vendredi, 16 mai, 2025,19:138 Mins Read

« Labyrinthes » de Hédi Thabet : six nouvelles aux confins de l’humain

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Hédi Thabet vient de publier un recueil de nouvelles, ayant pour titre « Labyrinthes ». L’écrivain, spécialisé essentiellement dans l’écriture de romans de science-fiction, se tourne cette fois vers l’écriture romanesque en nous offrant à lire de courtes histoires passionnantes, mettant en scène des personnages obligés de parcourir des labyrinthes et endurer toutes les expériences difficiles pour atteindre leur objectif.

En effet les personnages dans ces récits sont contraints à faire un parcours semé d’embûches, qu’ils doivent traverser pour atteindre leur but, un chemin parsemé de défis et d’obstacles à surmonter. Dès lors, ces personnages se trouvent, malgré eux, pris dans un labyrinthe dont les méandres sont souvent inextricables et qui ne mènent pas toujours au salut. Aussi peut-on dire que toutes les nouvelles mettent en relief la détermination des personnages et leur recours à tous les moyens pour réaliser leurs rêves : il suffit d’avoir la foi et la persévérance pour changer les choses, bien qu’on soit souvent confronté à une réalité difficile et imprévisible, similaire à un labyrinthe où l’on s’égare sans le vouloir.

Épreuves en série

Parfois, l’écrivain met en scène des terriens et des extraterrestres dans ses nouvelles. L’exploration de la relation entre ces deux groupes, humains et extraterrestres, est un thème récurrent dans ses œuvres antérieures de science-fiction. C’est ainsi qu’à travers ses récits, on notera des informations scientifiques sur l’espace et les planètes.

En voici un résumé sommaire des six nouvelles contenues dans ce recueil. Le lecteur découvrira au fur et à mesure tous les détails concernant les personnages, les lieux et les actions, à travers sa lecture des passages descriptifs, narratifs ou dialogués écrits minutieusement par notre romancier dans un style simple, clair et léger.

Passages, pièges et résistances

L’injustice, qu’elle soit perçue au travail ou dans la vie, a des conséquences significatives sur la santé mentale. Elle peut entraîner des dépressions nerveuses, de la colère et un comportement bizarre avec l’entourage. C’est le cas de notre personnage de la première nouvelle intitulée « Rien qu’une conspiration » que le narrateur a rencontré par hasard dans un café. C’est ainsi qu’il découvre et non sans peine, que l’homme est professeur universitaire et qu’il est diplômé en astrologie, ayant étudié aux Etats Unis d’Amérique. Lors de leurs rencontres qui se suivent, le narrateur trouve des difficultés à dévoiler les secrets du docteur à cause de ses accès de colère et son comportement violent. Il s’avère enfin que notre homme est victime d’une injustice « raciale », fomentée par ces collègues aux Etats-Unis, sachant qu’on lui a refusé un voyage à l’espace alors qu’il était désigné parmi les meilleurs candidats. Cette situation a pu aggraver son état mental et physique, menant à des crises de nerfs, nécessitant un séjour à l’hôpital pour un traitement psychologique et médical. Ce sentiment d’injustice a donc provoqué un véritable bouleversement émotionnel et physique chez notre personnage, alors qu’il croit solidement en soi et en son potentiel. Cependant, notre héros ne jettera jamais ses armes et grâce à sa volonté de fer et sa détermination, il décide de revenir aux Etats-Unis pour réaliser son rêve.

Dans la deuxième nouvelle intitulée, « l’embargo », l’auteur met en scène l’engagement, la détermination et la persévérance d’un homme originaire de l’île de Djerba qui veut faire quelque chose pour sauver son île de la disparition à cause de l’avancée de la mer sur le littoral.  Il veut donc agir pour l’intérêt commun.  Mais ces tentatives sont vaines, s’étant opposé aux grands propriétaires des établissements hôteliers sur tout le littoral menacé, qui ont essayé par tous les moyens de lui mettre le bâton dans les roues. Notre homme ne baisse pas les bras devant les menaces de ses détracteurs. C’est un parcours semé d’embûches, symbolisé par un long labyrinthe, que l’homme doit traverser pour atteindre son objectif. Mais en vain. Un jour, les habitants de Djerba découvrent qu’il est mort brûlé dans sa demeure avec son épouse.

Fictions labyrinthiques

Dans le récit intitulé « Mémoires d’une femme nullipare », il s’agit d’une femme dont le mari était infertile et qui souhaitait avoir un enfant. C’est l’infertilité de son mari qui l’empêchait d’enfanter. Les consultations chez le gynécologue furent vaines, et toutes les options médicales qui s’offraient à elle, ne lui convenaient pas, telles que l’insémination artificielle avec le sperme du mari (si possible après traitement), l’insémination artificielle avec un donneur, ou la fécondation in vitro qui est possible avec le sperme d’un donneur. Histoire de ne pas avilir son mari ou blesser ses sentiments, elle refusa tous ces moyens. C’est alors qu’un jour elle décida de faire autrement. Elle n’avait qu’un choix : l’infidélité.  Elle profita d’un voyage à l’étranger organisé par la société où elle travaillait pour fixer un rendez-vous avec une clinique dont la spécialité est de fournir un homme volontaire capable de provoquer une grossesse, moyennant trois actes sexuels successifs qu’elle a subis en fait à contrecœur. Il faut dire que cette pratique n’est pas illégale dans ce pays où elle s’est rendue. Une fois de retour, quelques semaines plus tard, elle alla chez le docteur qui lui affirma qu’elle était enceinte.  C’est là le parcours d’une femme face à l’infertilité de son mari et son désir d’avoir un enfant, vaille que vaille !

Dans le récit intitulé « Le Puits du Ministre », il s’agit d’un jeune homme, la trentaine, à la recherche de travail depuis qu’il a obtenu son diplôme en littérature arabe, n’ayant jamais réussi au concours du « CAPES » pour la cinquième fois. Un jour et faute de mieux, il accepte de creuser un puits chez l’un des habitants riches de Carthage, moyennant dix dinars par jour. En creusant le puits, il entend des paroles d’origine inconnue qui lui demandent d’abandonner le creusage qui constitue une profanation des lieux sacrés et nuit à la sérénité des morts, dont Tanit, dieu de la fertilité, la féminité et la délicatesse. Pris de peur, il fait part de sa mésaventure au maitre de céans qui essaie de le calmer en lui assurant qu’il est libre de faire ce qu’i veut dans son jardin, étant couvert par son voisin le ministre en cas de tracasseries. Dès lors, il lui fixe un rendez-vous avec monsieur le ministre qui est en mesure de l’aider à obtenir son CAPES, moyennant un « service » à lui rendre. C’est alors que notre jeune homme découvre la perversion et l’obscénité de la vie du ministre. Bref, le jeune homme, sous les pressions qu’il subit et à son corps défendant, est contraint à l’immoralité pour atteindre son but : avoir son CAPES, ce qui nous rappelle l’adage : « la fin justifie les moyens ».

Des rêves dans des culs-de-sac

Dans la nouvelle « Mois d’oignon à Gaza » le romancier met en scène des terriens et des extraterrestres. Ces derniers, ayant un aspect d’oiseaux géants, sont très avancés sur les terriens et sont dotés d’une intelligence extraordinaire. Un couple de ces oiseaux décide de partir vers la Terre, en vue d’un séjour, baptisé « Mois d’oignon » durant lequel ces deux voyageurs ne doivent pas s’intéresser aux recherches scientifiques, mais leur visite consiste à voir comment vivent les terriens qu’ils appellent des « animaux pensants ». Assistés par des computers très perfectionnés et un écran virtuel, mais aussi au moyen des renseignements reçus à distance, et grâce à leur invisibilité, ils ont pu découvrir la bande de Gaza et toutes les horreurs de la guerre et ont remarqué la grande animosité entre les terriens. Ils réussissent à sauver une fille de sous les décombres dont ils ont pu capter les plaintes grâce à leurs instruments d’écoute et à la transporter à l’hôpital. Ils finissent par réunir la fille à sa mère. Toutefois, les deux voyageurs repartent avec une grande déception, jurant qu’ils ne reviendraient plus jamais à la Terre tant qu’elle est habitée par ces « animaux pensants » ou ces « animaux rationnels »

La dernière nouvelle intitulée « Le coq fertilisé » s’apparente à un récit de science-fiction, puisque les actions se déroulent en 2035 du 21è siècle à Matmata, un endroit désertique du sud tunisien. Deux amis, un Tunisien et un Libanais, se rencontrent en France, dans une station de ski sur les hauteurs des Alpes. Le Libanais, grand spécialiste en génétique, fait état de son projet à son ami tunisien. Ce projet qu’il prépare dans la discrétion totale consiste à faire l’élevage de coqs. Pour ce faire, il a acquis en plein désert un grand domaine délaissé depuis longtemps par ses habitants indigènes, qu’il a équipé de tout un matériel électronique sophistiqué (ordinateur, robots, laboratoires de recherches et d’analyses…), tout ce qui est nécessaire pour produire un coq « fertilisé » qui soit différent des poulets aux hormones produits en Occident et consommés par le monde arabe. Pour l’initiateur du projet, ces poulets aux hormones sont à l’origine de l’impuissance sexuelle et de la stérilité d’une grande majorité du peuple. Selon lui, l’homme qui manque ou qui perd sa virilité, ne peut pas aspirer à la liberté ni lutter contre l’injustice. C’est grâce à ce projet du « coq fertilisé » qu’il compte commercialiser partout, moyennant des procédés de production et de distribution sophistiqués, que les gens prendront conscience de leurs conditions socio-politiques et demanderont au régime en place leurs droits fondamentaux.

Hechmi KHALLADI

 

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