À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale (23 mai), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que cette affection grave, bien que fréquente dans les régions pauvres et reculées, peut être évitée et soignée.
Provoquée par des accouchements prolongés ou difficiles, souvent chez des adolescentes, la fistule est une ouverture anormale entre le canal de naissance et la vessie ou le rectum, entraînant des pertes incontrôlables d’urine ou de matières fécales, des maladies de la peau, des troubles rénaux, ainsi qu’un isolement social profond.
L’OMS souligne que la plupart des cas non compliqués peuvent être guéris par une intervention chirurgicale simple. Pour prévenir ce fléau, elle recommande d’éviter les grossesses précoces et de garantir l’accès à des soins obstétricaux de qualité.
Chaque année, environ 100 000 nouveaux cas sont enregistrés, et plus de deux millions de femmes vivent avec une fistule non traitée. Près de 9 % des cas aboutissent à une mortinaissance.