À fin avril 2025, la Tunisie enregistre un déficit en énergie primaire de 1,73 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), en hausse de 10 % par rapport à la même période de 2024, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Le taux d’indépendance énergétique, mesurant le rapport entre ressources disponibles et consommation, chute à 40 % contre 45 % un an plus tôt. Hors redevance sur le transit du gaz algérien, ce taux tombe à 31 %, contre 33 % en 2024.
Les ressources d’énergie primaire s’établissent à 1,2 Mtep, en recul de 7 % par rapport à l’année précédente. Ce repli est attribué à la baisse continue de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel. Ces deux sources dominent toujours le mix énergétique national, représentant ensemble 72 % des ressources primaires.
En revanche, la contribution des énergies renouvelables (production STEG, privée et autoproduction) demeure marginale : à peine 2 %.
La redevance sur le transit du gaz algérien, poste clé dans le bilan énergétique tunisien, enregistre elle aussi une baisse significative de 16 %.
Du côté de la demande, une progression de 3 % est enregistrée sur un an. La consommation de gaz naturel augmente de 5 %, tandis que celle des produits pétroliers reste globalement stable.
La structure de la demande évolue légèrement : les produits pétroliers représentent désormais 50 % de la demande, contre 51 % en 2024, alors que le gaz naturel atteint 49 %, contre 48 % l’an dernier.