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Accueil » Crédits bancaires aux particuliers : les raisons d’une baisse
BCT : Hausse des revenus du travail de 27%, à 1175 MD
ECONOMIA mardi, 19 août, 2025,15:128 Mins Read

Crédits bancaires aux particuliers : les raisons d’une baisse

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«La crise financière n’a pas changé notre mode de fonctionnement. Nous avons toujours la capacité et la volonté d’accompagner la clientèle qui nous sollicite», soutient un banquier. «Cependant, les clients doivent s’engager à respecter le délai d’échéance accordé par nos services», a-t-il ajouté. Qu´en est-il du nombre des demandeurs de crédit en Tunisie ? A-t-il baissé ou augmenté ?

Le crédit à la consommation, le crédit automobile, le crédit pour les biens immobiliers, l’électroménager ainsi que l’outil informatique sont des opérations financières qui sont intégrées depuis quelques années dans les mœurs de la société tunisienne. Un prêt bancaire se compose de plusieurs données : la somme empruntée (capital octroyé), le taux d’intérêt qui est librement fixé par les banques et peut être fixe ou révisable. Le crédit est devenu un phénomène de société, de plus en plus de Tunisiens l’utilisent.

Mais selon le site de la Banque centrale, le montant des prêts bancaires non professionnels accordés par les banques commerciales tunisiennes aux particuliers tunisiens a diminué de 180 millions de dinars, jusqu’à la fin du mois de mars de cette année. Les données publiées par la Banque centrale de Tunisie montrent que le montant des prêts bancaires non professionnels a atteint, à la fin du mois de mars 2025, 29 milliards et 227 millions de dinars contre 29 milliards et 407 millions de dinars en décembre 2024.

Depuis le début de l’année en cours, une baisse notable a été observée dans le rythme d’octroi des prêts bancaires non professionnels. En effet, le montant des prêts en janvier dernier s’élevait à 29 milliards et 308 millions de dinars, pour descendre en février dernier à 29 milliards et 292 millions de dinars, puis atteindre 29 milliards et 227 millions de dinars en mars 2025. Est-ce un bon signe qui prouve, d’une part, que les particuliers commencent à  se passer des financements bancaires pour la réalisation de leurs projets personnels et, d’autre part, que les banques entament une nouvelle approche consistant à optimiser les crédits en vue d’équilibrer leur situation financière ? La baisse des crédits à l’habitat se poursuit encore. Les prêts bancaires non professionnels destinés à l’acquisition d’un logement  ont enregistré une baisse pour atteindre 12 milliards et 927 millions de dinars contre 13 milliards et 014 millions de dinars à la fin du mois de décembre 2024, avec une réduction de 87 millions de dinars. Toutefois, le portefeuille des prêts pour l’amélioration du logement a connu une légère augmentation, passant de 10 milliards et 944 millions de dinars à la fin décembre 2024 à 10 milliards et 950 millions de dinars à la fin mars 2025. D’autre part, le portefeuille des prêts bancaires non professionnels destinés à l’acquisition de voitures a diminué depuis le début de l’année en cours, passant de 417 millions de dinars en janvier à 410,8 millions de dinars à la fin mars. Dans le même contexte de cette baisse notable, les prêts universitaires ont également connu une diminution, passant de 14,4 millions de dinars à la fin de l’année précédente à 13,9 millions de dinars à la fin du premier trimestre de l’année 2025.

Pourquoi les banques prêtent-elles moins ?

Pourquoi les banques prêtent-elles moins ? Un crédit immobilier, ça ne rapporte plus rien, disait un financier. Il est vrai que la baisse générale de la consommation des ménages et le maintien de taux d’intérêt élevés ont alourdi le coût du crédit pour les familles tunisiennes. Le pouvoir d’achat des Tunisiens s’érode en raison de la hausse continue des prix qui dépasse l’évolution des salaires. Le crédit à la consommation devient un luxe inaccessible pour une large frange de la population. Autre indicateur révélateur : la baisse des crédits non professionnels destinés à l’achat de voitures. Cette diminution a poussé de nombreux Tunisiens, y compris des professionnels, à se tourner vers les sociétés de leasing, perçues comme plus réactives que les banques. Enfin, la timide progression des crédits immobiliers reflète les difficultés du secteur du bâtiment, confronté à la hausse des prix et aux taux d’intérêt dissuasifs. Même la réduction de la TVA à 7% sur les logements neufs, introduite par la loi de Finances 2025, ne suffit pas à en relancer la dynamique.

Le recours au crédit se fait plus prudent, voire contraint, dans un contexte économique difficile, où l’instabilité des prix et la faiblesse du pouvoir d’achat continuent d’alourdir la charge financière des foyers. Les Tunisiens ont toujours recours aux prêts bancaires, mais cette tendance a diminué considérablement, à cause, notamment, des taux d’intérêt élevés. Désormais, le Tunisien considère le prêt bancaire comme la dernière alternative et n’y a recours que par nécessité absolue. C’est par les crédits que la banque fait des bénéfices grâce au taux d’intérêt appliqué. Au lieu de fournir des crédits aux particuliers pour qu’ils achètent des biens de consommation, les banques préfèrent orienter les financements vers les projets rentables et productifs.

Concrètement, les crédits à long terme de quinze à vingt ans seront impactés. Vu le coût des ressources, un crédit à long terme, non seulement ne rapportera plus rien mais, en plus, il aura un coût pour les banques, donc elles vont perdre de l’argent sur ce type de crédits. Les banques étant des entreprises à but lucratif, elles vont accorder moins de crédits à coût fixe. La maturité de l’encours de crédit va baisser de sept à dix ans, à moins que les banques n’accordent des crédits à long terme à taux d’intérêt variable, ce qui représente un risque pour la banque et son client.

Ruée sur la microfinance

Les personnes à faibles ressources sont souvent amenées à emprunter auprès des microfinances pour solliciter des crédits ou les financer dans les difficultés budgétaires au quotidien. Cette situation traduit l’engouement des Tunisiens pour le microfinancement face à la réticence des institutions bancaires à accorder des prêts, notamment des prêts à la consommation. Les indicateurs et les données disponibles confirment que le secteur du microfinancement en Tunisie a commencé à gagner des parts importantes auprès d’une large tranche de Tunisiens, en raison de la difficulté d’accès aux prêts bancaires, notamment ceux liés aux prêts à la consommation, comme en témoigne le fait que plus de 804 000 Tunisiens ont obtenu un prêt de ces institutions. Les institutions de microfinance ont accordé 113 583 prêts au cours des trois premiers mois de l’année en cours. Et le recours à ce type de financement est devenu une alternative compensatoire pour accéder aux prêts, ce qui a donné aux institutions de microfinancement du pays une plus grande marge de manœuvre pour se positionner dans le paysage financier général du pays.

Le professeur en économie et analyste financier Bassem Ennaïfer a déclaré dans ce contexte qu’en raison de la baisse notable des prêts bancaires non professionnels en Tunisie, «il faut prêter attention à la question de l’augmentation de l’engouement pour le micro-financement qui commence à financer une part importante des Tunisiens». Il a indiqué que durant le premier trimestre de l’année 2025, le montant des prêts pour le financement de petites entreprises a augmenté de 33,7 millions de dinars, soulignant qu’une partie de la baisse des prêts bancaires a été exploitée par le secteur du financement de petites entreprises. Bien que son taux d’intérêt soit élevé, il est plus facile à obtenir et sans complications administratives par rapport au financement bancaire.

Ennaïfer  a révélé que plus de 804 800 Tunisiens avaient obtenu un prêt auprès des institutions de microfinance, avec un montant total de 2 596 millions de dinars. Il a poursuivi son analyse de la situation en disant que la valeur des prêts accordés par les institutions de microfinance au cours du premier trimestre de cette année s’élevait à 564,9 millions de dinars contre 511,7 millions de dinars au premier trimestre de 2024. Les institutions de microfinance avaient accordé 113 583 prêts au cours des trois premiers mois de cette année. Le montant moyen des prêts obtenus auprès des institutions de microfinance a atteint 4974 dinars à la fin mars de cette année, contre une valeur moyenne de 4646 dinars à la même période de l’année précédente, ce qui reflète, selon l’analyste financier, une augmentation des besoins des Tunisiens.

Si le microcrédit est autant encouragé, c’est aussi parce qu’il répond à l’un des objectifs définis par la Banque mondiale, à savoir l’inclusion financière. Mais face aux risques que comporte la microfinance, il convient donc, sans tomber dans une méfiance généralisée, de freiner l’engouement autour de ce mécanisme de financement et d’en contrôler l’usage afin qu’il ne vienne pas renforcer le surendettement des ménages tunisiens touchés de plein fouet par la baisse abyssale du pouvoir d’achat.

                                  Kamel Bouaouina

 

BCT - Banque centrale de Tunisie crédit à la consommation crédit automobile Crédits bancaires

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