Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a déclaré, mercredi, que « l’Etat tunisien a réalisé de nombreux accomplissements dans la lutte contre le crime et la migration irrégulière tout en protégeant tous ceux qui se trouvent sur son territoire, conformément aux dispositions de la Constitution, à la législation nationale et aux conventions internationales ».
Lors de l’ouverture des travaux de la 3e conférence annuelle consacrée aux efforts déployés pour renforcer l’approche des droits de l’Homme dans le secteur de l’intérieur, qui coïncide avec la commémoration du 77e anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme, Nouri a souligné que les structures chargées de l’application de la loi s’appuient sur une approche qui consacre les normes des droits de l’homme dans le cadre d’un équilibre entre la protection des frontières et l’application de la loi.
Le ministre a ajouté que l’application de la loi s’est également accompagnée d’efforts considérables pour démanteler les réseaux criminels et ce, dans le cadre d’une vision stratégique nationale fondée sur la nécessité d’une coordination et d’une coopération aux niveaux régional et international afin de s’attaquer de manière radicale aux causes réelles de ce phénomène.
Il a souligné que l’année 2025 a été marquée par de nombreux acquis en faveur des citoyens, dont l’élaboration du plan de développement 2026 -2030, qui représentera une étape décisive dans le processus d’impulsion du développement et la réalisation des enjeux stratégiques dans tous les domaines afin d’assurer les conditions d’une vie décente, garantir la justice et réaliser l’intégration économique et sociale pour toutes les catégories de la société.
Nouri a, sur un autre plan, souligné que le ministère oeuvre à adopter une gouvernance globale et à plusieurs niveaux afin de réduire les dangers des catastrophes, developper les systèmes d’alerte précoce et élaborer des plans d’intervention en coordination avec les structures nationales concernées.
« Le changement numérique est dévenu aujourd’hui un choix stratégique pour le ministère de l’Intérieur en raison des possibilités importantes qu’il offre pour améliorer les performances et aider à réorganiser et simplifier les procédures », a-t-il dit.
Pour sa part, la directrice générale des études juridiques et du contentieux au ministère de l’Intérieur, Ahlam Kharbech, a souligné la volonté d’actualiser le texte juridique relatif à la carte d’identité nationale, expliquant que « cette mise à jour n’a pas pour seul but de suivre les évolutions technologiques et d’améliorer les aspects techniques, mais cela est aussi lié à l’engagement de l’État tunisien à adopter une approche fondée sur les droits humains qui valorise la personne et garantit la protection de son identité et de ses données personnelles ».
Ahlam Kharbech a estimé que le projet de la carte d’identité et du passeport biométriques figure parmi les réformes les plus importantes prévues dans le domaine du changement numérique, dans le but de simplifier les procédures administratives et d’accélérer la prestation des services.
De son côté, le directeur général du centre de l’informatique du ministère de l’Intérieur, Nabil Dahmani, a estimé que les projets numériques réalisés par le ministère constituent un levier essentiel pour améliorer les performances et la qualité des services fournis aux citoyens.
Et de souligner que le projet de changement numérique est un processus continu qui nécessite une vision stratégique claire, un leadership engagé et un investissement dans les ressources humaines, la technologie et la culture institutionnelle.
(D’après TAP)
