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Accueil » Droits humains en Tunisie : Justice sociale, lutte contre la corruption et souveraineté retrouvée 
SOCIETE samedi, 13 décembre, 2025,09:057 Mins Read

Droits humains en Tunisie : Justice sociale, lutte contre la corruption et souveraineté retrouvée 

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 À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, la Tunisie a rappelé avec force que la protection des droits humains ne peut se concevoir sans sécurité, sans paix et sans un ordre international juste. Dans son communiqué officiel, Tunis insiste sur la nécessité d’un système mondial fondé sur «la solidarité, le respect mutuel et le droit international», appelant au passage à un rôle accru des Nations unies dans la prévention des conflits et le règlement pacifique des différends.

Mais le message ne vise pas uniquement la scène internationale. Sur le plan interne, le gouvernement souligne que les droits et les libertés sont indivisibles, et que leur concrétisation passe d’abord par un socle solide de justice sociale. L’Exécutif lie ainsi la promotion des droits humains à plusieurs exigences dont notamment la réduction des inégalités, l’égalité des chances, la lutte contre la discrimination et l’exclusion, l’accès équitable aux services publics essentiels et une répartition plus juste des richesses.

Il faut dire que depuis l’indépendance, la Tunisie a enregistré des avancées notables en matière de droits de l’Homme, portées notamment par des réformes législatives et institutionnelles. L’après-2011 a marqué une étape décisive avec une dynamique de démocratisation, l’adoption de lois progressistes et un élargissement des libertés publiques. Au cours de la dernière décennie, le pays a certes connu une expansion inédite de la liberté d’expression après 2011, mais cet acquis a progressivement été dénaturé. L’ouverture démocratique a vu surgir une multitude de partis politiques et d’acteurs dont certains ont instrumentalisé les droits humains et la liberté d’expression, non pour renforcer l’État de droit, mais comme leviers d’influence, de pouvoir et parfois d’enrichissement. Dans ce contexte, les dérives se sont multipliées. La scène politique est devenue un espace de polarisation toxique, où les discours haineux, l’invective et la désinformation se sont substitués au débat d’idées. Le Parlement s’est transformé en théâtre de conflits interminables, chacun se réclamant de la liberté d’expression pour discréditer l’autre, sans égard pour la responsabilité institutionnelle. Cette décennie a également été marquée par la montée de l’extrémisme religieux et la recrudescence du terrorisme, qui ont porté un coup dur au mouvement démocratique. Les assassinats politiques de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, figures majeures de la défense des droits et des libertés, ont révélé le danger réel auquel étaient exposés ceux qui dénoncent les dérives, les abus et les réseaux obscurs opérant dans l’ombre du pouvoir.

Corruption et sentiment d’injustice

Parallèlement, la corruption s’est enracinée au point de gangrener toutes les institutions de l’État, l’Exécutif, le Législatif, le Judiciaire. Les mécanismes de contrôle se sont effrités, les conflits d’intérêts se sont multipliés et l’impunité a prospéré. Les conséquences sociales se sont rapidement fait sentir : chômage en hausse, marginalisation des régions, effritement du pouvoir d’achat, sentiment généralisé d’injustice. Tout cela dans un pays pourtant signataire de l’ensemble des grands traités internationaux relatifs aux droits humains, y compris ceux issus de la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948. Ce décalage entre les engagements formels et la réalité vécue par les citoyens a nourri une crise de confiance profonde envers les institutions.

C’est dans ce climat de désillusion et de turbulence que survient le tournant du 25 juillet 2021. En prenant les rênes du pouvoir, le Président Kaïs Saïed a affirmé vouloir rompre avec une décennie de dysfonctionnements, mettre fin à la corruption systémique et s’attaquer aux inégalités sociales considérées comme l’une des formes les plus graves de violation des droits humains.

Réformes et avancées sectorielles notables

Depuis lors, l’action des autorités s’inscrit dans une volonté clairement assumée : restaurer l’État, rationaliser les institutions et replacer la lutte contre l’injustice sociale au cœur des priorités nationales. Pour les partisans du processus engagé depuis le 25 juillet 2021, il s’agit d’une tentative nécessaire pour refonder un système politique miné par les abus, la corruption et les dysfonctionnements accumulés durant la dernière décennie. Les détracteurs, à l’inverse, y voient un risque pour les libertés et l’équilibre institutionnel, pointant notamment certaines mesures jugées restrictives, à l’instar du décret 54. Toutefois, ce texte est intervenu dans un contexte où la liberté d’expression avait été instrumentalisée par certains acteurs politiques pour saper l’intégrité de l’État et préparer un retour sur la scène publique, en invoquant abusivement la défense des droits humains alors même qu’ils avaient contribué aux dérives passées. Sur le terrain, le bilan des réformes menées sous l’égide du Président Kaïs Saïed présente plusieurs avancées sectorielles notables. La Tunisie continue d’afficher l’un des cadres les plus progressistes de la région en matière de droits des femmes, confirmant une tradition réformiste solidement ancrée. D’importants changements ont également marqué le droit du travail, notamment avec la loi du 2 mai 2025 qui a limité strictement les contrats à durée déterminée (CDD) et aboli la sous-traitance, mettant ainsi fin à des formes d’exploitation qui alimentaient la précarité et fragilisaient des milliers de travailleurs. Parallèlement, l’institution des sociétés communautaires a introduit une nouvelle dynamique de développement local, offrant à des régions longtemps marginalisées des instruments concrets pour créer de la richesse, renforcer l’emploi et participer directement à la relance du tissu économique national. Le 25 juillet 2021 marque une rupture décisive dans la trajectoire tunisienne, où les droits humains sont désormais envisagés non plus seulement sous l’angle des libertés civiles, mais aussi sous celui de la justice sociale, de la dignité et de la lutte contre la corruption.

Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

 Sur le plan international, la Tunisie affiche désormais une position diplomatique claire et assumée, celle d’un État pleinement souverain, décidé à ne céder à aucune forme de tutelle ou de pression extérieure. Le Président Kaïs Saïed revendique une politique étrangère fondée avant tout sur le respect du droit international, de la souveraineté des États et du principe de non-ingérence, conformément aux fondements de la Charte des Nations unies. Dans cette logique, Tunis a multiplié les signaux d’indépendance stratégique, refusant notamment certaines conditions imposées par l’Union européenne dans le cadre de négociations migratoires et économiques. Parallèlement, la diplomatie tunisienne s’est ouverte à de nouveaux partenaires, notamment la Chine, avec laquelle elle cherche à diversifier ses alliances économiques afin de réduire sa dépendance aux bailleurs traditionnels. Cette posture s’inscrit également dans une ligne constante qui est celle du soutien aux peuples opprimés et des causes justes, au premier rang desquelles la cause palestinienne. La Tunisie continue de dénoncer les violations des droits humains commises par l’entité sioniste et réaffirme son attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Dans un contexte mondial marqué par les tensions, les rapports de force et les crises géopolitiques, Tunis souhaite ainsi affirmer l’image d’un pays libre dans ses choix, attaché à la justice internationale et résolument engagé pour la défense des droits des peuples, tout en préservant son indépendance de décision sur le plan politique, sécuritaire et démocratique.

 Droits fondamentaux et défense de la souveraineté nationale

En filigrane, Tunis défend une idée claire : les droits humains ne se résument pas aux proclamations juridiques. Ils doivent s’appuyer sur un environnement social et économique qui garantit la dignité de chacun. Un rappel qui intervient alors que la Tunisie dit vouloir faire de la justice sociale, de la cohésion nationale et d’un développement équilibré les piliers d’un modèle renouvelé de droits humains tant sur le plan interne qu’international. La Tunisie a entrepris un repositionnement profond, aussi bien sur le plan local qu’international, en rupture avec une décennie marquée par les dérives partisanes, la corruption et l’affaiblissement de l’État. Cette nouvelle trajectoire repose sur un principe central : la restauration de la souveraineté nationale, qu’il s’agisse de la souveraineté institutionnelle, économique ou diplomatique.

 Sur le plan international, la Tunisie affirme désormais une diplomatie fondée sur le respect du droit international, le refus de toute ingérence et la défense des causes justes, au premier rang desquelles celle du peuple palestinien. Cette position, plus indépendante, marque la volonté de ne plus se soumettre aux pressions extérieures, qu’elles soient d’ordre politique ou économique, et de diversifier ses partenariats stratégiques. Ainsi, la dynamique engagée met en lumière une ambition : consolider un État souverain, juste et équitable, capable de garantir les droits fondamentaux tout en préservant la stabilité nationale. La protection des droits humains passe aussi par la lutte contre la corruption, la restauration de l’autorité de l’État et la défense de la souveraineté nationale.

Ahmed NEMLAGHI

 

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