Le weekend dernier et plus exactement lors de la rencontre EST-CA juniors (U19) au parc (B), des incidents assez graves ont eu lieu malheureusement. Nous ne reviendrons pas sur l’origine du déclenchement des hostilités avec ce geste malheureux et provocateur du gardien de but visiteur. Les sanctions tombèrent rapidement à l’encontre des deux protagonistes avec la page tournée définitivement pensions-nous!
La Fédération à contre-courant
Dimanche, les deux frères ennemis recevaient respectivement leurs adversaires chez eux dans les catégories suivantes : Séniors (B) ou Elites, Juniors(U19) et Cadets A (17) pour les « sang et or » offrant l’hospitalité aux Stadistes du Bardo. Concernant les Clubistes Tunisois ils devaient croiser le fer contre l’Etoile Sportive du Sahel dans les catégories suivantes: Cadets B (U16), Minimes A (U15) et Minimes B (U14).
Mais contre toute attente, un communiqué tardif émanant de la tutelle de décréter le report des rencontres devant se dérouler aux Parc (B et A). Une décision anachronique, incompréhensible ne trouvant une explication logique nulle part ! A l’arrivée, quatre clubs pris au dépourvu ; quelques 250 joueurs renvoyés à leurs chères études sans d’autre forme de procès ; entendre appelés à squatter les terrasses des cafés, les coins des rues, les milieux malfamés. Bravo à nos édiles fédéraux pour leur lumineuse trouvaille!
Faut-il jouer en terrain neutre ?
A l’instar de la Fédération de Handball, qui décida le déroulent des rencontres opposant les frères ennemis de la Capitale dans le Salle Omnisports de Radès en terrain neutre, pourquoi alors ne pas opter pour cette formule en désignant désormais les rencontres Espérance Sportive de Tunis -Club Africain dans une aire de jeu neutre. Cela nous éviterait moult problèmes et autres désagréments en attendant que les choses se tassent et que les esprits en surchauffe se calment ! Mais surtout le temps que les parcs (B et A) ne soient plus considérés par certains illuminés parmi les fédéraux, prompts sur la gâchette, comme des antres pestiférés à condamner inexorablement ! A méditer…
Mohamed Sahbi RAMMAH
