Le Comité général des prisons et de la rééducation (CGPR), relevant du ministère de la Justice, a démenti les accusations à son encontre concernant la privation de l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia , détenu à la prison civile du gouvernorat de Sousse, de ses droits.
Il est à mentionner que, Ben Gharbia a entamé le 5 novembre une grève de la faim en réaction à la » maltraitance subie de la part du CGPR qui le prive de voir son fils sans barrière de séparation malgré l’autorisation du juge « , selon un communiqué de son comité de défense.
A noter que, le 27 octobre écoulé, une décision du juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Sousse a autorisé le détenu Ben Gharbia à voir son fils sans barrière, et ce en vertu de l’article 34 de la loi n° 2001-51 organisant les établissements pénitentiaires et énonçant que » L’administration chargée des prisons et de la rééducation peut autoriser les enfants de moins de treize ans à rendre visite à l’un des parents détenus en dehors de l’horaire habituel des visites et sans dispositif de séparation. La visite est effectuée en présence d’un agent de prison en tenue civile. « , selon le CGPR.
Le comité a, également, fait part de son attachement aux droits de tous les prisonniers, stipulés par la Constitution.
Rappelons que, Ben Gharbia est placé en détention sur fond d’une affaire de corruption financière et administrative.
Ghada