Le Président de la République, Kaïs Saïed, a souligné que la liberté d’expression en Tunisie est garantie par la constitution et que l’histoire ne peut revenir en arrière.
Le Chef de l’Etat a rappelé, jeudi, lors d’une rencontre avec le président directeur général de la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition (Snipe-La Presse) Chokri Ben Nessir et le délégué de Dar Assabah, Hechmi Blouza, au Palais de Carthage, »qu’il est hors de question de céder ces deux institutions, » rappelant, à cette effet, les dates phares ayant balisé l’histoire des deux journaux en question et les mesures prises dans le dessein de leur fusion, lit-on dans le communiqué publié par la Présidence de la République.
»La presse libre porteuse de l’esprit national souverain fera barrage à tous ceux qui ont daigné endosser le rôle d’une plume à la solde d’autrui ou une voix clamant une prétendue défense de la liberté, tout en contraste avec leur réalité de caisses de résonance et marionnettes des réseaux de corruption à l’intérieur du pays, actifs en étroite liaison avec leurs instigateurs à l’étranger », a-t-il affirmé.
Le Chef de l’Etat a également abordé le dossier des biens confisqués appartenant au peuple tunisien, rappelant que les mauvaises intentions tablaient sur leur cession afin qu’ils soient à nouveau, aux mains des réseaux de corruption.
Il a également rappelé que « le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale et n’acceptera aucune alternative à la victoire », soulignant, dans ce contexte, « les alliances qui se nouent actuellement entre ceux qui se prétendaient adversaires et détracteurs, et dont les agissements et les rencontres en connivence avec l’étranger, les ont révélé à la lumière du jour.