La crise administrative et financière est vraiment à son apogée à l’Etoile, surtout en l’absence d’un homme de la situation capable de fédérer autour de lui les différentes composantes du club et le faire sortir de ce marasme même jusqu’à la fin de l’actuelle saison.
Dans ce registre, l’ancien président de l’Etoile, le tant apprécié et unanimement plébiscité par la sphère du club sahélien Moez Driss prône l’émergence d’une nouvelle vague de dirigeants avec des idées et des approches managériales différentes, tout en se tenant disposé à leur apporter toutes sortes d’assistance et d’accompagnement d’ordre moral, logistique et financier.
De même, toujours fidèle à son mode gestionnaire, l’artisan de l’épopée de 2007 a réitéré ses convictions relatives au modèle managérial qui devrait être adopté dans la conjoncture actuelle que vit l’Etoile, en l’occurrence la rationalisation des dépenses et la réduction de la masse salariale en fonction des moyens du club, afin de rétablir un certain équilibre à tous les points de vue.
Evoquant le centenaire du club prévu pour l’année prochaine et l’avènement un tel évènement dans une conjoncture critique, en gestionnaire avéré et surtout réaliste, Moez Driss a de nouveau fait le choix de la pondération et de l’élimination de toutes sortes de sentimentalisme fallacieux, faisant état à la nécessité de fêter en fanfare cet évènement et pour certains l’obligation de remporter des sacres.
Pour l’ancien président de l’ESS, ce centenaire doit être conçu à l’état actuel des choses, comme une opportunité propice à la mise en place d’un mode managérial fiable et rationnel permettant de remettre en selle l’Etoile sur des bases solides, structurées, s’inscrivant fondamentalement dans la durée.
Hatem REGAIEG