Un atelier sur les perspectives de développement de la culture céréalière au gouvernorat de Tataouine, se tient depuis mercredi et se poursuit jusqu’à jeudi. La rencontre vise à évaluer les résultats des expérimentations lancées au cours de l’actuelle campagne agricole portant sur la culture de plusieurs variétés de blé dur à Dehiba.
« Cette première expérience constitue un grand défi qui nécessite l’implication de tous les acteurs du programme portant sur la semence de plusieurs variétés de blé dur dans les gouvernorats de Tataouine, Médenine et Kébili », a indiqué à l’agence TAP le directeur général de l’Institut national des grandes cultures, Tarek Jarrah.
Selon la même source, la coordination des efforts de toutes les parties intervenantes dans ce projet permettra de vérifier l’étendue de l’adaptation de ces variétés avec le climat désertique et l’examen des moyens d’élargir les superficies ensemencées, de manière à contribuer à surmonter les difficultés que connaissent les grandes cultures au nord du pays en raison du manque des pluies et à saisir cette alternative pour renforcer la production nationale et atteindre l’autosuffisance, soulignant la nécessité de fournir toutes les composantes de production pour réussir ce projet dont notamment les équipements agricoles et les technologies de gestion des ressources en eau.
De son côté, le directeur régional de l’Institut des régions arides à Tataouine, Farah Ben Salem a affirmé que l’IRA avait contribué en partenariat avec d’autres structures à cette expérience, qui a donné de bons résultats, encourageant le développement d’une stratégie claire pour la production de blé dur et des fourrages au désert surtout que l’institut dispose de nouvelles techniques de conservation et d’économie de l’eau d’irrigation.