Le président de la République Kaïs Saïed a réaffirmé les constantes de la politique étrangère de la Tunisie, citant, notamment, le rejet catégorique de toute ingérence dans les affaires internes du pays.
« Bien que la Tunisie refuse l’ingérence dans les affaires d’un autre Etat, elle n’accepte en aucun cas que quiconque s’immisce dans ses affaires internes. La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, et la souveraineté appartient exclusivement au peuple tunisien », a lancé le président Saïed lors de sa rencontre, lundi, au palais de Carthage, avec le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti.
Et de rappeler : Parmi les constantes de la diplomatie tunisienne, l’instauration d’une relation d’égal à égal avec tous, d’autant, a-t-il soutenu, que « la souveraineté des Etats est un principe immuable, qui ne se mesure ni par la superficie ni par le nombre de la population. »
Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a également réaffirmé le plein soutien au peuple palestinien, qui subit chaque jour les pires atrocités, rappelant que la position officielle et populaire tunisienne plaide pour » la libération de toute la Palestine et l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale. »
Dans le même contexte, le chef de l’Etat a réitéré le soutien de la Tunisie au peuple libanais, face à la machine de guerre sioniste qui commet chaque jour les pires crimes dans ce pays frère sous les yeux de la communauté internationale.
Par ailleurs, le président Saied a souligné la nécessité de redoubler d’efforts au niveau des missions diplomatiques et consulaires à l’étranger, et de fournir des services aux Tunisiens résidant à l’étranger dans les meilleures conditions. Il a, dans ce contexte, fait observer que de nombreux services pourraient être offerts rapidement aux Tunisiens.
Le chef de l’Etat a également appelé à poursuivre la coopération avec tous les pays concernés afin de trouver des solutions définitives au phénomène de la migration irrégulière, rappelant que la Tunisie « n’est pas à l’origine de ce phénomène, mais en est victime. « La Tunisie n’acceptera jamais d’être ni un pays de transit ni un refuge pour quiconque en dehors du cadre légal, » a-t-il averti.