Faical Ennaifar, un des champions qui ont porté haut et très haut, le drapeau tunisien, dans les compétitions sportives de »boxe amateur » à l’échelle internationale .
Rongé par une maladie chronique , notre champion de boxe était condamné à vivre longtemps , dans un état de »mort vivant » aux yeux des autorités compétentes , dont le ministère de la jeunesse et du sport, et la fédération tunisienne de boxe.
Le destin a fait de lui un champion , à la fois pour ses succès obtenus contre ses adversaires sur le tapis, comme pour ceux menés contre la maladie et les aléas de la vie.
Notre champion Faical Ennaifar rongé par une maladie chronique, et alité longtemps dans un état de ‘mort vivant » nous quitte aujourd’hui portant le drapeau tunisien par la main du cœur, et sa dignité par celle du gagneur.
Sa souffrance que nous avons suivie et partagée de tout prêt , ne l’a jamais fait abdiqué ni fléchi devant les aléas de la vie . Bien au contraire, il a continué à puiser dignement dans ses réserve de champion, jusqu’au dernier souffle.
Que Dieu le tout puissant, lui accorde toute sa miséricorde et l’accueille dans son vaste paradis
Il est aujourd’hui de notre devoir d’en parler et reparler à fin que nos autorités compétentes remettent les pendules a l’heure de la reconnaissance réelle et non occasionnelle , des droits de ceux qui ont bien garni les pages du sport tunisien par leurs réalisations, par leurs victoires arrachées héroïquement au même titre qu’un soldat martyr sur le champs de bataille pour sa patrie.
Le cas de notre champion, Faical Ennaifar, n’est ni le premier, ni le dernier, bien au contraire les exemples sont non seulement multiples mais aussi dramatiques.
Juste pour le rappel, je cite à titre d’exemple notre ex- gloire international, de football, l’arrière droit marsois, Hedi Douiri, qui lui aussi rongé par la maladie, continue à agoniser aux yeux de nos autorités, malgré nos sons de cloches, interminables et continus.
A ce sujet et pour plus d’informations , sur le cas de Faical Ennaifar et bien d’autres, nous n’avons que consulté si Faouzi Sbabti président de l’UNST (Union nationale des sportifs tunisiens) pour mieux nous éclairer sur son combat acharné pour la reconnaissance des droits bafoués de nos anciennes gloires.
Ces champions à qui en matière de coaching, nous avons toujours tenu un discours patriotique, »la patrie avant les partis », sont aujourd’hui trahis, sans aucun appui, et complètement désarmés devant les aléas de la vie.
Il est aussi de notre devoir , et en ma qualité de membre permanent de l’UNST, et avec la permission de notre président si Faouzi Sbabti, l’heure de la reconnaissance des droits de nos anciens sportifs a bien sonné, ils continuera à sonner encore plus longtemps, jusqu’à nous prêter une bonne oreille, et une bonne écoute positive et constructive pour le bien être psychosocial de nos anciennes gloires.
Adieu champion, repose en paix.
Par Hédi CHERIF (sociologue)