En Tunisie, le mouvement civil joue un rôle décisif dans la promotion de l’allaitement maternel et l’amélioration des droits des parents. Grâce à la pression de plusieurs associations, notamment l’Organisation ‘’Journalistes pour les Droits Humains’’ – Bureau de Tunisie, et au soutien du ministère de la Santé, une avancée législative majeure a été réalisée.
Les membres du Parlement ont récemment adopté une loi révisée sur le congé de maternité et de paternité. Cette réforme ambitieuse uniformise les droits des mères dans les secteurs public et privé, garantissant ainsi l’égalité des chances. Cette nouvelle législation introduit plusieurs avancées significatives :
- **Congé prénatal** : une période préparatoire avant l’accouchement pour toutes les femmes.
- **Congé postnatal étendu** : désormais porté à trois mois, il permet aux mères de se consacrer pleinement aux premiers mois critiques de la vie de leur enfant.
- **Congé de paternité prolongé** : une reconnaissance du rôle essentiel des pères dans les soins aux nouveau-nés.
- **Congé d’allaitement pour le secteur privé** : une mesure qui harmonise les droits des femmes travaillant dans ce secteur avec celles du secteur public.
Ces changements offrent une meilleure opportunité aux mères salariées d’allaiter leurs enfants, tout en conciliant vie familiale et vie professionnelle.
Les experts estiment que cette nouvelle législation pourrait marquer un tournant pour l’allaitement maternel en Tunisie. En offrant aux mères salariées des conditions plus favorables, cette loi répond à une demande essentielle pour améliorer la santé publique et le bien-être familial.
M.B.G.