Au cours d’une réunion du Conseil national des équipements médico-techniques tenue, hier au siège du ministère de la Santé, il a été convenu de faciliter l’acquisition des appareils d’IRM en révisant les conditions d’octroi des agréments initiaux, en assouplissant les restrictions liées au nombre de médecins spécialisés et en incitant à la fourniture d’appareils d’IRM en réduisant le nombre de médecins requis, afin d’encourager les investissements dans le domaine de la santé dans les régions de l’intérieur.
Les appareils de cathétérisme cardiaque seront redistribués sur le territoire national, en veillant à ce qu’au moins un appareil soit attribué à chaque gouvernorat, assurant ainsi une couverture sanitaire équitable entre les gouvernorats, outre la mise à jour des normes d’équipement des laboratoires médicaux afin de garantir la qualité et la sécurité des analyses médicales dans toutes les régions.
Ces décisions s’inscrivent, en l’occurrence, dans le cadre de la vision de l’État de rapprocher les services de santé et d’établir une distribution équitable en vue de réduire le fossé sanitaire entre les régions côtières et les régions intérieures, et d’assurer la pérennité de ces services en dotant les structures de santé d’équipements de pointe nécessaires pour assurer une prise en charge médicale optimale.
Promouvoir la justice sanitaire
L’État œuvre à encourager la décentralisation de la santé à l’intérieur du pays en offrant un environnement propice au travail des médecins et des spécialistes, et une meilleure réponse aux besoins locaux en développant les infrastructures de santé en fonction des besoins de la population.
À cette occasion, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a souligné l’engagement de l’État à promouvoir la justice sanitaire et à fournir des services médicaux de la qualité requise sur l’ensemble du territoire de la République, en particulier dans les zones souffrant d’une pénurie d’infrastructures sanitaires et de ressources humaines et matérielles.
Ont été présents à cette réunion, des représentants des conseils médicaux, des ordres professionnels de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), des responsables des comités techniques de l’imagerie médicale et des maladies cardiovasculaires, et des laboratoires médicaux, ainsi que des cadres de la direction centrale.