La basketteuse Houda Hamrouni dope la popularité du basket-ball féminin. Elle fait tomber une foule de records sur les terrains de basket, mais parmi tous ses exploits, le plus impressionnant est probablement l’attention extraordinaire qu’elle a réussi à capter lors du championnat arabe féminin de basket-ball au Caire en marquant 12 points contre l’Egypte, 16 pts contre l’Algérie et 28 pts contre la Jordanie. Avec sa conduite de balle, ses dribbles compulsifs, son explosivité, son adresse et son engagement, cette jeune Nabeulienne en a montré qu’elle pourra donner encore plus au basketball tunisien.
Meneuse atypique qui se distingue par sa grande taille, Houda dispose pour autant de qualités athlétiques hors normes. Très énergique, elle est omniprésente sur le terrain, active dans chaque secteur du jeu. C’estest une joueuse très complète au rebond défensif et offensif. Son intensité défensive la distingue du reste des joueuses : toujours en mouvement sur ses appuis, elle ne se laisse que difficilement dépasser. C’est une glu pour ses adversaires et elle n’hésite pas à s’envoler vers le panier à la moindre interception. Véritable ressort, à la détente époustouflante, elle est tout à fait capable de finir meilleure rebondeuse de son équipe sur une rencontre. Joueuse téméraire, riche de plusieurs années d’expériences, Houda a posé toujours de vrais problèmes à ses adversaires« Je défends, j’attaque, je défends, je donne tout » dit-elle
Houda a de grands atouts techniques, saluait notamment son coach. Et elle s’en donne les moyens. « C’est le genre de joueurs que tous les entraîneurs aimeraient avoir. Réceptive, volontaire, elle est pleine d’énergie positive. Elle a progressé parce qu’elle a travaillé énormément cette année. Elle a le basket dans les veines. C’est une joueuse qui a un impact dans tous les aspects du jeu : Mises en jeu, attaque, défense, jeu de puissance, adresse .Elle est aussi la conscience défensive de l’équipe, la meilleure sur le terrain et a pu sortir ses griffes au dernier championnat arabe du Caire.
Kamel BOUAOUINA








