À l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire, le Président de la République, Kaïs Saïed, a présidé aujourd’hui, une réunion en présence de Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, et de Rachid Amri, ministre des Transports, ainsi que des membres du Conseil Supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement, à savoir Noureddine Nouri, ministre de l’Éducation, Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses, et Asma Jabri, ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, et Amina Srarfi, ministre des Affaires Culturelles.
Au début de cette réunion, Le Chef de l’État a précisé qu’en attendant le démarrage des travaux du Conseil Supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement dans les plus brefs délais, il est impératif d’assurer une prise en charge complète des élèves et de la famille éducative dans toutes ses composantes, partant de la conviction profonde que la réforme doit être globale et rompre avec les réformes qui, en apparence, le sont, mais qui ont conduit à des résultats qui n’ont pas mené à la réforme mais à son contraire. Le Conseil Supérieur de l’Éducation et de l’Enseignement a été créé par le texte de la Constitution afin que l’éducation et l’enseignement ne soient pas un domaine ballotté par les calculs politiques internes et les diktats venant de l’étranger. Ce qui a conduit à des victimes pour lesquelles le devoir national exige de trouver des solutions afin qu’elles sortent des situations dans lesquelles elles sont tombées et qu’elles contribuent, et elles sont capables d’une contribution nationale efficace, au processus de construction et d’édification.
Le Chef de l’État a souligné que l’éducation est un droit pour tous, comme l’eau et l’air, et que l’éducation nationale, l’enseignement et la culture nationale sont des secteurs de souveraineté, car ce sont eux qui formeront de nouvelles générations qui prendront le flambeau et protégeront la société de toutes sortes de déviations.
Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de fournir des conditions adéquates et égales dans toutes les régions du pays, ce qui est un principe obligatoire en vertu de la Constitution jusqu’à l’âge de seize ans, mais la destruction systématique des programmes, des bâtiments et des moyens de transport, entre autres, a conduit à l’aggravation de l’analphabétisme. Il était censé qu’il ne reste pas un seul analphabète.
Le Président de la République a également insisté sur le traitement immédiat de nombreuses situations qui se sont accumulées au fil des décennies et sur l’intervention de toutes les parties concernées afin de surmonter tous les types d’obstacles pour les élèves, les étudiants et toutes les composantes de la famille éducative.
Le Chef de l’État a également donné ses instructions pour redoubler d’efforts afin de faciliter le déplacement des élèves et de mettre en place des patrouilles de sécurité autour des écoles et des instituts pour les protéger de toutes les formes de déviance, de toutes les manifestations criminelles et des drogues en particulier.
Le Président de la République a conclu en réaffirmant que les Tunisiens et les Tunisiennes, lorsqu’ils ont bénéficié de conditions favorables, n’ont pas seulement excellé en Tunisie, mais dans le monde entier. La Tunisie est un phare d’où rayonne la créativité et d’où jaillissent les lumières.
