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Accueil » Pouvoir, mémoire et construction nationale : perspectives philosophiques et stratégiques pour l’Etat moderne 
NATION dimanche, 21 décembre, 2025,11:319 Mins Read

Pouvoir, mémoire et construction nationale : perspectives philosophiques et stratégiques pour l’Etat moderne 

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Par Mondher AFI

La réunion qui s’est tenue le 18 décembre au Palais de Carthage entre le Président Kaïs Saïed et la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, dépasse de loin le simple cadre protocolaire d’un dialogue institutionnel. Elle s’inscrit dans un contexte politique profondément symbolique, marqué par le quinzième anniversaire de la Révolution tunisienne, dont la commémoration ne se réduit pas à un souvenir figé, mais se transforme en un événement politique vivant, porteur de sens et de légitimité. 

Au centre de cet échange émerge une idée fondamentale : la souveraineté populaire constitue non seulement le socle exclusif de la souveraineté de l’État, mais également la boussole stratégique guidant l’action publique. Le Président Kaïs Saïed ne s’est pas contenté de commenter les mobilisations populaires, il les a analysées comme un fait historique total, révélateur d’une conscience collective éclairée, lucide et politiquement mature, capable de déterminer les orientations profondes de la nation.

Historiquement, le concept de souveraineté n’a jamais été figé, il a constamment évolué en fonction des transformations philosophiques, politiques et institutionnelles des sociétés humaines. Aristote, en conceptualisant la «puissance suprême» de la polis, posait déjà les fondements d’une réflexion sur l’autorité et l’ordre politique, soulignant que la légitimité du pouvoir repose sur sa capacité à organiser la vie commune et à garantir la stabilité de la cité. Jean Bodin, au XVIᵉ siècle, a ensuite transposé cette idée dans un cadre étatique, élevant la souveraineté au rang d’attribut absolu de l’État, indivisible et incontestable, capable de centraliser l’autorité et de réguler les rapports sociaux. Hobbes, dans une perspective plus pragmatique, considérait la souveraineté comme la condition sine qua non de la cohésion politique et de la sécurité collective : sans un pouvoir central fort, la société tomberait dans le chaos et l’anarchie, et la liberté elle-même serait menacée par l’absence d’ordre.

La modernité politique, avec Rousseau et la notion de contrat social, a opéré un déplacement radical : la souveraineté n’est plus seulement attachée à l’institution étatique, elle se fonde désormais sur le peuple, non comme abstraction théorique, mais comme acteur politique concret et souverain, capable de déterminer les grandes orientations de la communauté. Cette conception philosophique de la souveraineté populaire, à la fois active et continue, éclaire de manière pertinente l’approche que le Président Kaïs Saïed déploie dans sa vision politique et stratégique. 

La souveraineté : d’un concept philosophique à une praxis politique

Pour lui, la souveraineté ne se réduit ni à un slogan ni à un instrument de repli idéologique, elle constitue une architecture politique complexe et cohérente, articulée autour de trois dimensions indissociables. La première dimension concerne la souveraineté du peuple, qui représente l’autorité ultime et légitime, garante de la continuité de l’État et de la fidélité aux principes fondateurs de la Révolution. La seconde dimension relève de la souveraineté de la décision nationale, qui implique que les choix stratégiques et les orientations politiques ne soient dictés ni par des pressions extérieures ni par des intérêts étrangers, mais par l’analyse lucide des besoins et des aspirations des citoyens. La troisième dimension renvoie à la souveraineté de la loi appliquée sans exception, condition indispensable à la crédibilité des institutions et à la confiance du peuple dans l’État, en imposant la responsabilité et la reddition des comptes à tous ceux qui exercent le pouvoir.

La force de cette approche réside dans sa cohérence interne et sa capacité à relier le passé philosophique et historique de la souveraineté aux enjeux contemporains de la Tunisie, qu’il s’agisse de protéger l’intégrité territoriale, de garantir l’indépendance des décisions ou de consolider l’État de droit. La vision du Président Kaïs Saïed, tout en étant ancrée dans la réalité politique tunisienne, propose ainsi une lecture fine et prospective de la souveraineté, qui dépasse les simples considérations juridiques pour devenir un instrument de stabilisation, de légitimation et de développement stratégique. Cette approche, à la fois philosophique, politique et pratique, réaffirme le lien indissoluble entre le pouvoir de l’État, la volonté populaire et la justice, en faisant de la souveraineté non seulement un principe abstrait mais un levier concret d’action et de transformation nationale, capable de guider la Tunisie vers un futur autonome, stable et conforme aux aspirations profondes de son peuple.

Le 17 décembre, un moment de vérité politique

Les mobilisations du 17 décembre, dans l’analyse que fait le Président Kaïs Saïed, ne sauraient être interprétées comme de simples manifestations ponctuelles d’adhésion ou de contestation populaire. Elles représentent, selon sa lecture, un véritable acte de souveraineté directe, un signal clair et non équivoque adressé à l’ensemble des institutions étatiques et à l’architecture administrative du pays. Ce phénomène politique ne relève pas seulement d’un exercice de participation citoyenne, mais constitue une forme de contrôle social et politique exercée par le peuple lui-même, rappelant que la légitimité institutionnelle ne peut survivre durablement ni prospérer indépendamment de la volonté réelle et consciente des citoyens. 

Cette approche se démarque radicalement d’une conception procédurale ou formelle de la démocratie, qui tend à réduire l’exercice du pouvoir à la seule alternance électorale et à l’application mécanique des règles juridiques. Au contraire, la perspective adoptée par le Président Kaïs Saïed repose sur une conception substantielle du politique, dans laquelle la légitimité des institutions est constamment nourrie et renouvelée par des principes fondamentaux : la justice sociale, qui assure l’équité et la redistribution des ressources dans un cadre de droit, la dignité nationale, qui préserve l’autonomie et l’intégrité de l’État face aux influences externes ou aux intérêts particuliers et la fidélité aux attentes profondes du peuple, qui confère à l’action publique une continuité morale et une cohérence avec l’histoire collective. Ainsi, la mobilisation populaire devient un mécanisme d’alerte et de réajustement, un instrument vivant de gouvernance et de légitimation politique.

Dans ce contexte, l’affirmation du Président selon laquelle «l’État ne se gouverne ni par des publications numériques ni par des documents fabriqués» ne se limite pas à un jugement critique sur des pratiques superficielles ou bureaucratiques. Elle constitue une critique structurale et sociologique de l’état actuel de l’espace public, où les mécanismes traditionnels de légitimation et de communication institutionnelle sont fragilisés par la prolifération de la rumeur, par des informations manipulées ou par la mise en scène politique. Cette déclaration souligne la nécessité de distinguer l’action réelle de l’État, fondée sur la matérialité des décisions et des politiques publiques, de toute apparence ou simulation qui pourrait masquer l’inefficacité ou la dérive de certaines institutions. L’accent est ainsi mis sur la primauté du rapport vivant entre l’État et la société, où le politique n’est pas un simple exercice symbolique, mais un processus dynamique qui se nourrit de la participation consciente, informée et critique des citoyens, assurant la continuité, la pertinence et la légitimité de l’autorité dans une perspective durable.

Souveraineté et responsabilité : l’éthique de l’État

Dans la pensée du Président Kaïs Saïed, la souveraineté ne peut jamais être dissociée de la responsabilité juridique, politique et morale. Elle ne se réduit pas à une affirmation formelle ou symbolique de puissance, elle implique la reddition des comptes comme condition sine qua non de toute légitimité durable. Il n’existe pas d’État souverain véritable sans justice appliquée, sans sanction des abus et sans protection effective des ressources nationales. Cette approche rejoint certaines théories contemporaines du droit constitutionnel critique, qui considèrent que l’impunité constitue la négation même de l’État de droit, transformant la souveraineté en simple façade vide de sens. En refusant toute immunité, le Président réaffirme la verticalité morale de l’État : non comme instrument de domination, mais comme garantie d’égalité devant la loi et de cohésion sociale. L’État souverain, dans cette lecture, se définit par sa capacité à restaurer la confiance collective, à légitimer ses décisions et à inscrire l’action publique dans un horizon éthique durable. La souveraineté n’est plus un concept abstrait ou un privilège institutionnel, elle devient une relation vivante entre le pouvoir et le peuple, fondée sur la fidélité aux principes fondateurs de la nation et aux attentes profondes des citoyens.

Cette dimension morale et juridique de la souveraineté transcende l’instant présent. Elle souligne que la légitimité ne peut être obtenue par des artifices administratifs ou des manœuvres de communication ; elle se gagne dans la constance de l’action, dans la cohérence entre les mots et les actes, et dans la capacité de l’État à anticiper et corriger les défaillances structurelles. Cette conception philosophique et politique confère à la gouvernance une densité analytique rare : elle lie la justice sociale, la dignité nationale et la transparence institutionnelle dans un système de relations dynamiques, où l’État n’existe pleinement que par le peuple et pour le peuple.

L’État face aux défis du futur

Un des aspects les plus singuliers et profonds de la pensée du Président Kaïs Saïed réside dans sa relation au temps. Là où beaucoup de gouvernances privilégient la réactivité immédiate, la gestion conjoncturelle ou l’effet médiatique, sa vision s’inscrit dans le temps long de la reconstruction étatique. Les réformes engagées se heurtent à des inerties structurelles, à des résistances internes et parfois à des loyautés ambiguës. Cette analyse rejoint les conclusions de la sociologie politique et de l’État, qui montrent que les transformations profondes ne peuvent se réaliser qu’en résistant aux pressions des intérêts établis et aux compromis temporaires. Pourtant, le message demeure clair et philosophique : aucune position, aucune fonction ni aucune alliance ne saurait primer la volonté populaire, seule véritable source de légitimité.

La souveraineté telle que conçue par le Président Kaïs Saïed est également résolument prospective. Elle vise à refonder un État capable de résister aux pressions extérieures, aux conditionnalités imposées et aux formes contemporaines de tutelle déguisée. Dans un monde où la souveraineté des États faibles est souvent érodée par la montée des acteurs transnationaux non élus, cette vision se présente comme un projet de modernité politique maîtrisée : l’indépendance décisionnelle devient non un luxe mais une condition de survie et de continuité pour la nation. La rencontre du 18 décembre ne se limite donc pas à un simple échange institutionnel, elle constitue un moment de clarification doctrinale et stratégique. La Révolution tunisienne n’est pas un événement clos, elle est un processus vivant, ouvert, dont l’horizon ultime demeure la restauration d’un État souverain, juste, responsable et pleinement habité par la volonté de son peuple. 

Kais Saied Présidence de la République Tunisie

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