Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie et le ministère du Commerce et du développement des exportations ont indiqué, dans un communiqué commun rendu public le 31 décembre 2022, un ajustement partiel des prix de vente au public de certains produits pétroliers.
Selon la même source, il s’agit d’augmenter de 60 millimes le prix de l’essence sans plomb. Ainsi le nouveau prix sera fixé à 2155 millimes/litre, selon un communiqué conjoint.
Le prix du Gasoil ordinaire sera également augmenté de 50 millimes. Ce qui ramène le nouveau prix à 1655 millimes.
Pour ce qui est du Gasoil sans souffre, le prix connaîtra une hausse de 55 millimes/ litre. Le nouveau prix sera fixé ainsi à 1860 millimes.
D’après le communiqué, les prix des autres produits pétroliers, notamment le Gaz de pétrole liquéfié (GPL) demeurent inchangés.
Rappelons que la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Nouira Gonji, avait récemment indiqué que l’ajustement automatique des prix des hydrocarbures (à la hausse ou à la baisse) est fixé à 3% au lieu de 5% sur toute l’année 2022.
Il est à mentionner que l’augmentation continuelle des prix du baril de pétrole au niveau mondial se traduit par des pressions inflationnistes au niveau mondial qui risquent, également, d’aggraver nos besoins pour l’année 2022.
A noter que le ministère du Commerce a désactivé les commentaires sur sa publication. Mais ce qui est tout de même équivoque c’est que, depuis déjà quatre exercice, on a abandonné la politique du « prix-plancher- du baril, pour ne subir que les fluctuations des prix mondiaux. A cela, s’ajoutent une politique énergétique ayant asséché les réserves en pétrole. On espère beaucoup en le Champ Nawara, mais, en revanche, « la vanne » d’El Kamour a lourdement impacté la production nationale. Maintenant, les spécialistes se retournent vers l’OPEP: augmentera-t-il sa production ?
Ghada