Interrogée sur la question de la course aux parrainages , dont 500 sont nécessaires pour pouvoir être officiellement candidat à la présidentielle, Marine Le Pen a assuré qu’elle avait recueilli « 400 parrainages ». « Il faut le temps de les envoyer mais il n’en demeure pas moins qu’il nous en manque 100 », a-t-elle déclaré. « Je suis très inquiète » a-t-elle ensuite lancé, évoquant un système « dévoyé » : « Lorsqu’on ne veut pas voir quelqu’un candidat, on donne des instructions aux élus, notamment par l’intermédiaire des intercommunalités pour qu’il ne le soit pas… C’est extrême grave. »
Contre le communautarisme et contre l’islamisme
Concernant l’immigration , Marine Le Pen a affirmé sa volonté de « supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française, quel que soit le moyen ».
« Je suis fondamentalement convaincue par l’assimilation. Et je pense que l’immigration massive empêche l’assimilation parce qu’on s’assimile personnellement, mais on ne peut pas assimiler des populations entières. C’est impossible », a déclaré la candidate du Rassemblement national. « D’abord il faut rendre un contenu à la nationalité française, c’est le concept de la priorité nationale : vous êtes Français donc vous avez un avantage à être Français en France », a-t-elle poursuivi.
La candidate a rappelé l’importance, selon elle, « de lutter contre le communautarisme et contre l’islamisme », avant d’ajouter : « Il faut peut-être supprimer le communautarisme pour permettre l’assimilation », a encore détaillé la candidate d’extrême droite.
40 annuités pour augmenter le taux d’activité des jeunes
« Plus on est entré tôt dans le monde du travail, plus il faut que l’on puisse partir à la suite d’un nombre d’annuités digne », a par ailleurs déclaré la candidate du Rassemblement national au sujet des retraites . Marine Le Pen, qui a souligné qu’elle s’était toujours prononcée en faveur des 40 annuités , a assuré que son objectif est « d’augmenter le taux d’activité des jeunes ».
« Si je dis aux jeunes que plus vous entrez tôt, plus vous aurez la possibilité d’avoir un nombre d’annuités raisonnable, je vais pousser à l’entrée dans l’activité des jeunes », a-t-elle argumenté. « À partir du moment où je disais 40 annuités, de toute façon tout le monde ne pouvait pas partir à 60 ans », a ajouté Marine Le Pen, qui s’est dite « l’héritière » d’une situation économique dont elle « ne peut pas faire comme si elle n’existait pas ».