Lors d’une conférence de presse organisée, lundi, au siège du parti, consacrée à la présentation de la motion issue de la réunion du comité central, samedi dernier, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi a fait savoir que les membres de son parti ont convenu de la choisir en tant que candidate du parti pour la prochaine élection présidentielle.
Selon Abir Moussi, le parti prendra part à toutes les échéances électorales et sera présent dans les différentes circonscriptions électorales pour les législatives, municipales et la présidentielle.
Abir Moussi a annoncé, en outre, un mouvement de protestation le 13 mars prochain pour « sauver le peuple tunisien, l’Etat et la Tunisie, en proie à de fortes difficultés économiques ». Le PDL « refuse de cautionner tout processus à même de piétiner les droits des citoyens, restreindre les libertés collectives et individuelles et monopoliser le pouvoir », a-t-elle dit.
La présidente du PDL a, par ailleurs, condamné les tentatives du président de la République, Kaïs Saïed, visant à « démanteler » les institutions de l’Etat sous couvert des mesures exceptionnelles, en vue de mettre à exécution son projet politique.
Le PDL ne reconnaîtra aucun résultat issu de la consultation électronique, a-t-elle encore souligné, estimant que les textes promulgués par le chef de l’Etat ne sont aucunement légitimes, notamment les dispositions du décret présidentiel n°117 du 22 septembre 2021.
Cette consultation électronique est illégale, a-t-elle dit, ajoutant qu’il s’agit d’une « fraude méthodique ». « Le parti refuse des élections qui falsifient la volonté du peuple », a-t-elle dit. Moussi a, de nouveau, demandé la dissolution du parlement et l’organisation d’élections législatives anticipées.