Le Conseil de l’Ordre judiciaire a dénoncé, mardi, la campagne de dénigrement menée à l’encontre de ses membres.
Il rappelle, dans un communiqué, qu’il avait pris l’initiative dès le mois d’août 2019 d’ouvrir tous les dossiers de corruption sans l’intervention d’une partie quelconque, évoquant sa décision, en date du 24 novembre 2020, de charger le ministère public près le Tribunal de première instance de Tunis et l’inspection générale du ministère de la Justice de l’affaire des fuites relatives à l’assassinat de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi ainsi que des affaires de terrorisme et de corruption financière.
Le Conseil de l’Ordre judiciaire souligne qu’il a renforcé les principes d’indépendance et de neutralité, en mettant fin au détachement des magistrats dans des postes de l’exécutif et au sein des instances, dont la composition n’exige pas la présence d’un magistrat.
Et d’expliquer que le parcours professionnel des magistrats se base sur l’égalité des chances, la transparence, la compétence, la neutralité et l’indépendance, en prenant compte des principes prévus par la Constitution, les conventions internationales ainsi que les critères énoncés dans les statuts de la magistrature.
TAP