Ayant fait des premiers balbutiements à l’Avenir sportif de Gabès (ASG), où il brilla de mille feux en dépit de son jeune âge (né le 28/10/1999), Sedki Debchi finit par attirer l’attention de Hamdi Meddeb qui eut le nez creux en le recrutant en 2019. Il fut patient en se concentrant uniquement sur son apprentissage sous la houlette des jean Jacques Tézier, Naceur Chouchane, Hamdi Kasraoui et Mohsen Rajhi ( Zargua). Il apprit beaucoup de ses ainés Moez Ben Chrifia et Farouk Ben Mustapha qui le couvèrent et ne tarirent pas de conseils à son égard en lui apprenant les ficelles du métier.
Un sans-faute au derby
Disputer un premier derby en « déplacement » devant 35 mille supporters tous acquis à la cause de l’adversaire et fournir une prestation aussi grosse ne peuvent être que l’apanage d’un très grand gardien au caractère forgé dans l’acier. Trois arrêts réflexes inouïs et un pénalty détourné après un arrêt de jeu de quelques 7 minutes ne sont pas une mince affaire.
Les avertis savent que pour un gardien de but, cette attente interminable est des plus nocives pour sa concentration, son agilité, ses réflexes. Mais conseillé par ses entraineurs et par Moez Ben Chrifia, le jeune garçon resta dans sa bulle totalement en déconnexion de tout ce qui se tramait dans le stade. La suite on la connait et en fut congratulé en premier à la fin du match par Moez Ben Chrifia et ses entraineurs et coéquipiers.
La balle est dans le camp de Jalel Kadri
Plusieurs voix se sont élevées ces derniers temps stigmatisant le rendement de nos gardiens de l’Equipe Nationale sans les citer.
Avec l’éclosion de cette étoile scintillante dans le ciel de notre sport roi, le staff national doit se frotter les mains heureux de cette aubaine céleste que leur offrit le derby d’hier. Mais attention Debchi, il faut continuer à durement travailler car le chemin est encore très long et il est terriblement semé d’embuches.
Donc, humilité, dur labeur et surtout des tonnes de patience.
Mohamed Sahbi RAMMAH