Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a critiqué l’inaction du parquet suite aux menaces de mort, d’effusion de sang et de diabolisation de l’organisation ouvrière via les réseaux sociaux.
Présidant, lundi à Monastir, la conférence régionale des cadres syndicaux, Taboubi a déclaré que l’UGTT « ne craint aucune menace d’aucune sorte, dans son combat pour préserver l’intégrité territoriale du pays et pour arracher les droits socio-économiques des Tunisiens », notant que « l’UGTT demeure toujours une force du bien et de suggestion et qu’elle aspire à l’établissement d’un Etat de droit et d’institutions de justice et d’équité ».
Taboubi a déclaré que la centrale syndicale n’a pas encore de position arrêtée sur le référendum et que ses structures vont se réunir pour prendre une position claire. Il a ajouté que les syndicalistes sont favorables à l’établissement d’un dialogue responsable et sérieux devant aboutir à des résultats concrets et revendiquent l’activation des accords signés depuis 2012, indiquant que 9 accords conclus n’ont pas encore été publiés dans le journal officiel de la République tunisienne.