Noureddine Taboubi, a annoncé que le Syndicat rejetait les réformes réclamées par le Fonds monétaire international (FMI) pour accorder un prêt à la Tunisie, lit-on sur le site de « Mosaïque FM ».
«Nous refusons ces conditions en raison du faible niveau des salaires, du manque des moyens et de la hausse du taux de pauvreté et du chômage», a indiqué le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi dans une déclaration accordée à la presse.
Le Fonds monétaire international (FMI) est prêt à entamer, au cours des prochaines semaines, des négociations portant sur la mise en place d’un programme, a déclaré, mercredi, le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Jihad Azour, au terme de discussions techniques de plusieurs mois avec les autorités tunisiennes, selon l’agence TAP.
La Tunisie doit remédier de toute urgence aux déséquilibres de ses finances publiques en améliorant l’équité fiscale, en limitant la croissance de l’importante masse salariale dans la fonction publique, en remplaçant les subventions généralisées par des transferts à destination des plus pauvres, en renforçant son dispositif de protection sociale et en réformant les entreprises publiques qui perdent de l’argent, afin de résorber rapidement les déséquilibres profonds dont pâtit son économie et d’assurer la stabilité macroéconomique. En outre, un renforcement de la concurrence et l’ouverture de l’économie aux investissements du secteur privé permettraient à la Tunisie de tirer pleinement parti de ses atouts pour favoriser la croissance économique inclusive et fortement créatrice d’emplois dont elle a tant besoin », lit-on dans un communiqué rendu public sur le site du FMI.
Ghada