*Houcine Jnaieh s’est rendu avant le match dans les vestiaires de l’Espérance avec une longue et amicale discussion à bâtons rompus avec Hamdi Meddeb en témoignage des solides relations unissant les deux équipes.
Vestiaires ultra-modernes
*Les locaux ont mis à la disposition de leurs invités deux vestiaires ultra-modernes l’un pour les joueurs l’autre pour le staff. D’ailleurs Nabil Maaloul a débuté sa conférence de presse par rendre hommage à la qualité de la pelouse l’une des meilleures du pays et à la conception des vestiaires de très haute pointure. Un hic cependant, l’aération est à revoir notamment en pleine canicule où ils deviennent pratiquement une véritable fournaise.
*Un paravent en bois sépare les vestiaires des deux équipes. La ville de Sousse comptant une multitude d’artistes, il serait souhaitable qu’ils s’y mettent pour orner ce « hideux » muret avec des tableaux évoquant le riche palmarès de l’Etoile.
*Le tableau Lumineux est des plus modernes portant les logos des deux clubs en présence. Celui de l’Espérance n’était pas mis à jour avec choix porté sur l’ancien emblème des » sang et or ».
*Makram Laguem et Ridha Fehmi étaient au four et au moulin depuis le match des Elites à 10h au complexe de l’ESS (3-1) au coup de sifflet final de la rencontre des séniors (1-1) et bien au-delà.
Nidhal Ltaief à côté de ses pompes
*Nidhal Ltaief n’a pas été très heureux dans ses décisions avec un laxisme incompréhensible à l’endroit du pilonnage en règle du banc de l’Espérance (90′) durant de la part des travées mais également de la part d’individus squattant la main courante voire s’abritant dans le banc adverse : Flacons d’eau minérale « congelée » véritables dangereux volumineux corps contendants, bouteilles de boissons gazeuses, pièces de monnaie, briquets, et grosses pierres. Il aurait dû convoquer le capitaine Etoilé pour qu’il intervienne auprès des supporters pour les camer et arrêter les frais.
* Deux penalties sifflés par l’arbitre et tous les deux imaginaires selon le responsable de la maviola à la chaine Qatarie « El Kass ». Encore heureux qu’il en annula un en visionnant la VAR ! Voilà quelques années, l’Espérance avait perdu un titre par la faute du sifflet d’un certain Mourad Ben Hamza avec la phrase légendaire de Riadh Bennour: « Les murs de Radès ont crié au scandale ». L’on n’ose même pas imaginer les conséquences de ces deux erreurs de Nidhal Ltaief qui auraient pu coûter tout simplement la titre aux « sang et or « si la VAR n’avait pas rectifié en partie (le premier péno) le tir !
Le Stoïcisme de Nabil Maaloul
Passe pour les membres du staff des visiteurs abrités sous le banc ; Mais Nabil Maaloul dirigeant les siens de sa zone technique était la cible de prédilection et en continu d’une avalanche de projectiles et refusant stoïquement les sollicitations de ses collègues du banc de s’abriter. Interrogé lors de la conférence de presse par notre journal sur le risque encouru de ne point rejoindre son banc, sa réponse a été des plus poignantes : » Mes joueurs avaient besoin de moi, l’Espérance passe avant ma propre sécurité voire ma propre vie ».
Changement de programme
Il était question que les joueurs seraient libérés de retour à la capitale. Au vu de l’importance capitale du match de dimanche contre l’USBG, revirement de 180°, Nabil Maaloul « qui, gentiment » sollicita la compréhension se des protégés pour consentir encore un ultime sacrifice et regagner directement l’hôtel. Résolution prise de bon cœur et sans la moindre moue de la part du collectif.
Hamdi Meddeb : Encore un dernier effort
S’adressant à ses poulains, Hamdi Meddeb leur signifia que le titre était à un tout petit pas et leurs sacrifices durant toute la saison ne pouvaient être vains et sans résultat. Il les a incités à rester concentrés histoire de franchir cet ultime écueil avec un sixième sacre d’affilée dans l’escarcelle.
Evacuation des virages
Le public des virages a tenté de forcer les portails pour envahir en masses le terrain comme annoncé au préalable sur les réseaux sociaux. Les forces de l’ordre se virent alors contraintes de les évacuer en usant du gaz lacrymogène.
Le bus de l’EST caillassé au retour
En dépit d’une escorte des plus fournies police, garde nationale, unité anti-émeutes, accompagnant le bus des » sang et or » du stade à la capitale avec des patrouilles positionnées à toutes les bretelles de l’autoroute et sur les ponts la surplombant, le bus a été caillassé mais heureusement sans gros de dégâts.
Mohamed Sahbi RAMMAH