La date du démarrage des travaux du gros œuvre du nouveau pont de Bizerte a été fixée finalement au 18 juillet courant. Une importante réunion s’est tenue, dans ce cadre, au siège du gouvernorat de Bizerte ce vendredi 1er juillet, en vue d’effectuer un suivi périodique de l’avancement d’actions engagées par les différents intervenants au niveau tant administratif que technique, afin de résoudre tous les problèmes pouvant entraver le démarrage du gros œuvres du nouveau pont de Bizerte.
Présidée par Samir Abdellaoui, gouverneur de Bizerte, la réunion s’est tenue en présence Walid Riahi, représentant du ministère de l’Equipement, de Nahla Moumen, responsable des affaires foncière au siège du gouvernorat et des directeurs des travaux des entreprises Soroubat et Chaabane, chargées de la réalisation des ouvrages de la 1ère et de la 3ème tranche du projet du pont de Bizerte.
Cette réunion, qui a été consacrée aux dernières touches avant le coup d’envoi des travaux de gros œuvre du pont, a été, en somme, assez rassurante. Selon Walid Riahi, les préparatifs de démarrage de la première et de la troisième tranche du projet, dont les études d’exécutions et des relevés topographiques ont été déjà finalisées, sont actuellement en période de finition d’installation des chantiers des deux entreprises tunisiennes. Le coût de ces deux ouvrages s’élève à 151 mille dinars, a-t-il noté.
Walid Riahi a expliqué, par ailleurs, que le dossier de la 3ème tranche est, actuellement, à l’étape de l’évaluation de la première tranche des appels d’offres, dont 13 dossiers ont été déjà avancé par des groupes techniques associés, révèle-t-il.
Parmi ces groupes associés : un groupe tuniso-chinois, un autre libano-égyptien, un autre espano-chinois, un franco-turc, un chino-égyptien, un italo-turc, ainsi que par d’entreprises individuelles chinoises, turques et japonaises. Tous ces dossiers sont épluchés par la commission supérieur des marchés, explique encore Riahi, pour se fixer, au final sur neuf dossiers qui devraient présenter par la suite leurs offres techniques et financières ainsi que les exigences requises.
De son coté, Nahla Moumen, responsable des affaires foncière au siège du gouvernorat, a déclaré que le problème foncier des expropriations a été complètement résolu, alors que les dossiers des quelques citoyens, dont les actes de propriétés restent encore adjacents, sont encore en phase de traitement. Les sommes d’argent relatives à la cession ont été déposées à la trésorerie générale.
Larbi MDAISSI