A.L.A est un jeune rappeur qui déclare avoir toujours aimé la musique et particulièrement le rap. Il a brillé durant l’année 2017 puisque, en mois de juin, il a ouvert sa propre chaine avec 37 067 640 vues. Très vite, il se lance dans l’écriture de ses propres textes. Il se livre à nous : « Ma musique, je la vois en mode énergie et émotion. C’est soit un peu mélancolique, soit très énergique. Je ne suis pas le meilleur rappeur mais je peux transmettre l’émotion de cette manière. Si j’arrive à motiver les gens à aller faire bouger, c’est déjà pas mal », reconnait-il.
A.L.A semble ainsi comblé. Il est satisfait de ce qu’il a accompli jusqu’ici. Au festival d’Hammamet, il a brillé. Il se fait porte-parole d’une jeunesse qui se cherche, qui cherche à exister, qui a besoin qu’on lui tende la main, qu’on l’accueille et qu’on la rassure. A.L.A semble également heureux de la réception du public de Hammamet, répétant plusieurs fois à quel point il aimait tout le monde. a plusieurs reprises, il s’est amusé à échanger avec la foule, faisant scander son nom, le titre d’une de ses chansons ou quelques-unes de ses paroles populaires.
Parlant du rap, A.L.A se confie encore, non sans passion : « J’ai réussi mon défi. Et… Hammamet a réussi son pari. Le public était au rendez-vous. Il s’est éclaté. Il a chanté et dansé. Les rappeurs tunisiens ont de belles choses à montrer. Nos festivals doivent permettre au public rap de s’élargir et devenir plus diversifié. Ils doivent nous donner plus d’occasions pour jouer sur scène et pour promouvoir cette culture rap. Le rap tout comme le rock ou la pop a maintenant ces têtes d’affiche populaires. Le rap est enfin sorti de l’anonymat et de l’underground pour s’afficher dans nos festivals. Et je dirais que le rap a fait un long chemin pour arriver jusqu’ici alors prenez soin de lui, qu’importe la forme qu’il prenne.
« Public tunisien, je vous aime et merci Hammamet », conclut-il.
Kamel BOUAOUINA