Le porte-parole de l’instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Tlili Mansri a affirmé, mardi, dans une déclaration à l’agence TAP, que le ministère public n’a pas ouvert une enquête sur la plainte déposée par l’organisation « I Watch » contre l’instance, ajoutant que les membres du conseil de l’ISIE ne peuvent être poursuivis en justice ou arrêtés qu’après la fin de leur mandat.
En revanche, la Conseillère juridique à I Watch Azza Khemiri, a souligné, dans une déclaration mardi à l’agence TAP, que le procureur de la République a transféré les plaintes déposées, en août dernier, par l’organisation contre l’ISIE, à la brigade de recherche à Bab Bhar.
L’organisation I Watch avait annoncé, le 4 août écoulé, avoir porté plainte contre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et quatre des membres de son conseil pour des « soupçons de crimes portant sur la destruction de documents originaux et la modification du contenu de documents informatiques ou électroniques ayant porté atteinte à autrui par un agent public.
D’autre part, Tlili a fait savoir que le ministère public s’est saisi d’une affaire relative à un texte publié, le 9 septembre courant, par l’ancien membre de l’ISIE Sami Ben Slama, sur sa page personnelle Facebook. Dans ce post, Ben Slama avait prétendu que la brigade de police judiciaire de Bab Bhar a entamé les enquêtes dans l’affaire relative à la plainte déposée par I watch contre le président de l’ISIE et quatre de ses membres.