Le secrétaire général du syndicat général des médecins, pharmaciens et médecins dentistes de la santé publique, Imed Khlifi, a fait savoir, mardi, que les hôpitaux publics font face depuis un certain temps à des difficultés d’approvisionnement en médicaments ayant touché presque tous les types de maladies. Il a ajouté, dans une déclaration à l’agence TAP, que la pénurie de médicaments s’est aggravée au cours de la dernière période à tel point que même les médicaments les moins coûteux sont, aujourd’hui, indisponibles dans les pharmacies des établissements publics de santé.
Le secrétaire général du syndicat a souligné, à cet égard, que la durée de rupture d’approvisionnement varie de deux semaines à plusieurs mois, selon le type de médicament. Cette perturbation, a-t-il dit, est due, en particulier aux perturbations que connaît le marché mondial des médicaments accentué par la pandémie du Coronavirus, en plus des dettes accumulées de la pharmacie centrale.
Le ministère de la santé envisage, a-t-il fait savoir, de fournir un financement supplémentaire aux hôpitaux publics pour leur permettre de s’approvisionner en médicaments des maladies chroniques telles que le diabète et l’hypertension artérielle qui peuvent entraîner de graves complications dont les charges financières sont très lourdes.
Parmi les solutions préconisées face à cette situation, Khlifi a évoqué, notamment, l’augmentation des frais de soins dans les hôpitaux publics ainsi que la prévention et le dépistage précoce de tous les types de maladies, notamment les cancers.