Des dizaines d’enseignantes et d’enseignants non titulaires se sont rassemblés, mercredi matin, devant le siège du gouvernorat de Tunis pour revendiquer leur recrutement, afin qu’ils puissent reprendre le travail qu’ils avaient boycotté depuis le début de la rentrée scolaire le 15 septembre dernier.
Un membre de la section de Tunis de la fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a déclaré que ce mouvement de protestation vise à mettre fin à « l’emploi précaire » des enseignants affectés en tant qu’agents temporaires, agents chargé d’enseignement et instituteur suppléant et autres nominations « aussi dégradantes l’une que l’autre », a-t-il dit.
Il a ajouté que ce rassemblement s’inscrit dans le cadre d’une série de mouvements de protestation auxquels participent près de 37 000 enseignants, faisant savoir qu’une journée de colère sera organisée le 1er novembre prochain, en plus de la retenue des notes du premier trimestre et le boycott des examens du deuxième trimestre de l’année scolaire.
Quelque 400 mille élèves de l’enseignement primaire et de base n’ont pas pu rejoindre les bancs de l’école à cause de ce mouvement de protestation, soit environ 30% du nombre total des élèves de ce niveau, selon les estimations de la fédération générale de l’enseignement de base.