Dynamique, chaleureuse et souriante.. artiste engagée, féministe, patriote et militante. Comme une étoile filante, Rim Hamrouni a toujours béni tous ceux et celles qui l’ont rencontré un jour .. Pour ceux et celles qui ont partagé avec elle des moments de lutte, des moments de deuil et des moments de joie, elle a toujours été un signe d’amour, de soulagement, d’énergie, de résistance et de force..
Comme une étoile filante, Rim Hamrouni était plus d’une fois la source de motivation de ses proches pour qu’ils puissent surmonter les difficultés et pour qu’ils puissent accomplir leurs objectifs et leurs rêves. Comme une étoile filante, Rim Hamrouni a rapidement quitté ce monde et a laissé derrière elle une traînée de lumière ancrée dans le ciel de ce pays et dans la mémoire de ses proches et ses fans. Ce monde n’était pas, peut-être, digne d’une étoile filante pareille, mais elle restera quelque part, et dans l’espoir de sa famille, de ses amis et ses camarades, l’étincelle et l’étoile filante qui ne s’éteindra jamais…
Qui est Rim Hamrouni ?
Née en 1978 et décédée le 19 février 2023, Rim Hamrouni a étudié à l’institut Supérieur d’Art Dramatique et a commencé sa carrière artistique en 2010. En effet, elle a fait partie de nombreuses œuvres à l’instar de la pièce théâtrale « Ghailen » de Ezzedine Ganoun, le sitcom « El Hajjama » de Zied Litayem, le feuilleton télévisé « Harga » de Lassaad Oueslati, le feuilleton « Tawk » de Chawki El Mejri et le film « Thala mon amour » de Mehdi Hmili. Elle a également vécu des expériences politiques et syndicales avant et après la révolution du 17 décembre-14 janvier. D’ailleurs, elle était membre du bureau national des jeunes travailleurs et des syndicats du secteur de la culture à l’UGTT.
Rim avait aussi des expériences médiatiques en tant que chroniqueuse dans divers radios, notamment Radio Kalima, Express FM, Shems FM, Mosaïque FM et Diwan FM.
Militante, féministe et activiste engagée, Rim Hamrouni était présente aux différentes mobilisations organisées pour défendre les causes des femmes, aux manifestations appelant à divulguer la vérité autour des assassinats politiques, au mouvement Menish Msemah contre la loi de réconciliation, et a toujours soutenu les bonnes causes et plusieurs initiatives lancées par les jeunes dans plus un domaine..
Le ministère de la Culture, des associations, des organisations nationales, des partis politiques et l’ambassade de la Palestine en Tunisie pleurent son décès …
L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), l’Association Intersection pour les Droits et les Libertés, l’Association Calam, El Mouvma Organisation (le Mouvement des jeunes de l’Ariana ), le parti Attayar, Al Watad, l’Association Apollon, l’UGTT, le ministère de la Culture, le Théâtre National Tunisien et l’ambassade de la Palestine en Tunisie ont publié des déclarations exprimant leur tristesse et leur chagrin après sa mort et ont également présenté leurs condoléances à sa famille, ses camarades et ses collègues.
Sur les réseaux sociaux, ses camarades, ses collègues, ses amis.es et un certain nombre d’internautes et de fans ont applaudi son caractère, ses qualités et ont aussi partagé une part de leurs souvenirs avec elle.. Dans le même contexte, beaucoup d’entre eux ont partagé en masse sa photo avec Radhia Nasraoui devant le siège du ministère de l’intérieur le 14 janvier 2011, et ce, dans le but de rappeler de son parcours d’engagement et de militantisme. D’autres ont considéré que sa disparition soudaine comprend un message à tout le monde, et surtout ses proches : « Tolérez.. aimez-vous.. serrez-vous la main.. avant qu’il ne soit trop tard … ».
Rym CHAABANI