La sympathique Union Sportive de Tataouine est parvenue haut la main à assurer son passage au play-off dans une poule relevée, surclassant des clients autrement plus costauds sur le papier (ST, CAB, ESHS et CSC). Mais une fois parmi les ténors postulant pour le titre lors de la seconde phase, la machine s’enraya inexplicablement avec un grain de sable s’immisçant malheureusement dans ses rouages.
Défaite à Monastir (1-0), revers au stade fétiche Nejib Khatab en recevant l’Etoile Sportive du Sahel (0-1). Mohamed Ali Maalej fut affronté ces derniers jours à une fronde virulente de la part de ses joueurs. Un effectif bouillonnant de rage pour de lourdes ardoises non épongées en ce mois sain où les besoins se font de plus en plus impérieux. L’entraineur se résolut finalement à jeter l’éponge devant l’impossibilité matérielle du président Makrama Ouadhane à solutionner le mouvement de révolte de ses protégés.
La reprise de la compétition étant fixée pour ce weekend, avec quel visage, quelle tenue athlétique, quelle motivation les sudistes aborderaient-ils leur futur client ? Certes, ils ne risquent pas de dégringoler au palier inférieur mais accumuler de probables cinglantes casseroles fait désordre et enrage déjà une rue en ébullition reprochant au directoire son laxisme, sa léthargie à trouver la panacée à une crise qui ne fait que perdurer à son grand dam.
Le bus aux oubliettes à la capitale
Le bus de l’USTa arborant fièrement les couleurs de la boite « gît » depuis plus de deux mois en rade sur le bas-côté au beau milieu de l’avenue Mohamed V. Une panne qui l’a cloué sur place privant de la sorte les différentes catégories du club d’avoir recours à ses services. Affréter des bus de rechange pour assurer les déplacements des Tataouiniens revient sûrement autrement plus cher pour les caisses que de réparer le car de la boite à notre sens. Pièces manquantes en Tunisie ? Les nombreux supporters des sudistes outre-mer qui avaient déjà fait preuve de leur attachement à leurs couleurs en offrant ce bus à leur ville natale ne rechigneraient absolument pas à adresser ces pièces au directoire. Mais encore faudrait-il qu’ils en soient avisés, sollicités. Ce dont nous doutons fort du reste …
Abou Oussama