L’escalade continue de plus belle entre les enseignants et leur ministère de tutelle, qui a opté dernièrement pour une politique des plus agressives, en multipliant les mesures punitives, avec comme point d’orgue la destitution de 150 directeurs d’écoles, d’un coup d’un seul, alors que les négociations avec le syndicat restent au point mort depuis des mois.
Dans ce contexte, les directeurs d’écoles primaires dans le gouvernorat de Nabeul, ont pris la décision d’une démission collective au terme d’une réunion, samedi, au siège de l’Union régionale du travail (URT) à Nabeul, « en soutien à leurs collègues récemment révoqués », a indiqué une source syndicale à l’Agence TAP.
Cette décision intervient en signe de protestation contre la décision du ministre de l’Education, Mohamed Ali Boughdiri, concernant le limogeage d’environ 150 directeurs d’écoles primaires, ayant retenu les notes des élèves.
Pour sa part, Souhoul Souiai, membre de la branche fédérale de l’éducation de base et secrétaire générale du syndicat de base à Béni Khiar, a souligné que 278 directeurs d’écoles primaires ont signé une pétition de démission collective et décidé d’observer un sit-in ouvert à compter de lundi prochain, pour exiger la révision des décisions du ministère de l’Education concernant leurs collègues licenciés.