Le syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a affirmé que les violences contres les journalistes pendant le mois de juin, ont gardé la même fréquence que celle enregistrée pendant les mois de d’avril et de mai. Dans le rapport annuel de l’unité de monitoring le syndicat a indiqué que l’unité a enregistré 16 agressions contre des journalistes sur un ensemble de 20 plaintes déposées à travers les réseaux sociaux ou par les personnes concernées. Elle a indiqué que les agressions ont été commises contre 27 victimes, dont 15 femmes, répartis entre 24 journalistes et 3 photojournalistes.
Les personnes agressées travaillent dans 18 médias, dont 8 radios, 4 chaines de télé, 3 agences de presse, 2 journaux électroniques et un journal papier. Les médias concernés sont 9 médias publics, 7 médias privés, un média confisqué et un média associatif. Les agents publics arrivent en tête de la liste des agresseurs avec 4 violations commises en majorité par des dé députés, lit-on de même source.
Le SNJT a appelé, dans ce contexte, à l’annulation immédiate de l’interdiction de la couverture des travaux des commissions parlementaires et a souligné la nécessité de respecter le droit du citoyen à l’information. il a mis l’accent sur le besoin d’accorder toute l’importance nécessaire aux projets de lois organisant les libertés d’expression, d’édition et de la presse.
Le syndicat a par la même occasion appelé la présidence du gouvernement à respecter le droit du citoyen d’accéder à l’information et à respecter la liberté du travail journalistique ainsi qu’à revoir ses politiques de communication.
Le SNJT a, également appeler, le gouvernement à éviter les circulaires qui entravent, illégalement, l’accès des journalistes à l’information, soulignant dans la foulée, la nécessité de revoir la décision interdisant le traitement médiatique des affaires de complot contre l’Etat.