Il était particulièrement attendu par ses fans au festival de Hammamet. Dimanche 28 juillet, le chanteur Mortadha Ftiti s’est emparé de la scène avec un show captivant. Le chanteur tunisien, qui s’est fait connaître par son succès « Chedda W Tzoul », est entré sur scène accompagné par plusieurs danseurs coiffés des Keffiahs en soutien à la Palestine. Côté musique : trompette, percussions, guitare, violon, piano… le mélange est improbable, mais fonctionne bien.
La soirée a démarré sur les chapeaux de roue. À plusieurs reprises, le chanteur s’est effacé pour laisser la place à ses collègues musiciens et danseurs. Heureusement, la recette de Mortadha fonctionne. Et comme les festivaliers, on s’est laissés entraîner dans le chant et la danse : impossible d’y résister ! « C’est le bonus de venir en vacances et d’assister à ce concert, se réjouit une mère de famille ». « On est très heureux d’être là, c’est notre deuxième concert à Hammamet », lance pour sa part Mortadha. Face à lui, les festivaliers sont conquis avec ses tubes « Ana Libghit » ou « Ahkayetkom Wefet ».
Un peu de tout : son spectacle a mélangé des rythmes de reggae avec des sonorités du jazz, électro et pop. Deux heures de musique, de danse, de transe, de cris et d’applaudissements. Infatigable, le chanteur était particulièrement omniprésent sur scène donnant le meilleur pour ceux qui ont afflué assez nombreux pour son spectacle. « Je vous en remercie d’être venus, je suis content d’être parmi vous », s’adresse-t-il à la foule en interprétant des tubes assez connus telles que « 2000 Kteb », « Bora Bora disco » et Wahachtnini ».
Le chanteur s’est essayé, par ailleurs, à chanter des succès de Warda et Oum Kalthoum. Il a voulu enflammer la scène avec des sons de mezoued. Il était minuit lorsque il clôtura son concert.
Kamel BOUAOUINA
Photos Berrazagua