Le ministère de l’Agriculture a décidé le 25 novembre une batterie de mesures urgentes pour lutter contre le charançon rouge du palmier et la cochenille du cactus et limiter leur propagation.
Concernant la lutte contre le charançon rouge du palmier, le ministère a décidé de renforcer le rôle des Commissariats régionaux au développement agricole en mettant en place une équipe permanente pour s’assurer du respect du protocole approuvé pour les interventions en coordination avec les municipalités, en procédant à la formation continue en matière de lutte contre ces maladies et en présentant des rapports périodiques sur l’évolution de la situation.
Il s’agit par ailleurs d’activer les comités régionaux de lutte contre les catastrophes, de mettre en place une cellule nationale de crise et de suivi et de coordonner avec les institutions et structures concernées (telles que les ministères de l’intérieur, de l’équipement, du tourisme et de l’environnement) pour soutenir les efforts déployés.
Mobilisation sécuritaire
La mobilisation des forces sécuritaires sur les routes pour lutter contre le transport des plants de palmiers et l’accélération de la mise à jour des textes législatifs nécessaires pour lutter contre ce fléau, ont aussi figuré parmi les principales mesures prises.
S’agissant de la lutte contre la cochenille ravageant les figuiers de barbarie, le ministère a décidé d’accélérer l’élaboration d’une vision complète pour la restructuration du secteur en fixant les priorités, de préparer une étude sur l’impact économique de la présence de ce ravageur, de donner la priorité à la protection des zones de production, d’élaborer un programme de prévention pour les zones saines et d’intensifier les opérations de vulgarisation sur l’utilisation des techniques agricoles de lutte et de valorisation du figuier de Barbarie.
Le secrétaire d’État a, à cette occasion, recommandé l’élaboration d’un plan de financement clair pour faire face aux espèces invasives émergentes et aux maladies transfrontières et accroître l’efficacité et la rapidité des interventions.