Le Président de la République, Kaïs Saïed, Commandant suprême des Forces armées, a déclaré hier mardi au Palais de Carthage, lors de la cérémonie de célébration du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, que les forces de l’Armée nationale sont « un rempart inébranlable qui protège la patrie de tout mal… un rempart inébranlable contre le terrorisme, un mur solide contre la contrebande, une forteresse imprenable contre l’immigration clandestine et un mur sur lequel se brise quiconque ose nuire à cette patrie ».
Le Chef de l’État a souligné, dans l’ordre du jour qu’il a adressé aux officiers, sous-officiers et hommes de l’armée, lors de cette cérémonie à laquelle ont assisté notamment le ministre de la Défense nationale, les membres du Conseil supérieur des armées et les commandements militaires, « qu’en plus de la protection contre ces phénomènes, les forces de l’armée ont été les plus fidèles soutiens des autorités sécuritaires dans d’innombrables domaines, tels que la sécurisation des élections et des examens, l’extinction des incendies, le secours et le sauvetage, ainsi que de nombreux projets réalisés par le génie militaire en un temps record et avec une habileté qui a impressionné tout le monde, comme le projet « Regim Maatoug » qui a transformé des zones arides en zones vertes »
Il a ajouté: « Soixante-neuf ans se sont écoulés depuis la création de l’Armée nationale, marquant une histoire profondément enracinée dans le temps, et un souvenir mêlé à la volonté renouvelée de redoubler d’ardeur et de dévouement sans limites… Chaque fois qu’un objectif est atteint, la réflexion se tourne vers l’objectif suivant, et chaque fois qu’une urgence est affrontée, la réflexion commence sur la manière d’affronter toute urgence qui pourrait suivre », soulignant que ceux qui ont une détermination élevée et constante « n’acceptent que la victoire, et même si les défis sont énormes, ils n’acceptent que la victoire ou le martyre ».
Il a estimé que l’occasion « ne permet pas de mentionner les exploits des forces armées militaires en temps de paix, car ils sont nombreux et ne peuvent échapper à l’esprit de tout citoyen fier de son appartenance à cette chère patrie », rappelant les martyrs qui sont tombés sur les champs de bataille et ont irrigué la terre de la patrie de leur sang pur, et saluant la volonté de fer qui anime les soldats et officiers blessés à rejoindre à nouveau leurs camarades dans la garde, la protection et le combat, considérant que ceux qui ont une détermination solide ne faiblissent ni ne se brisent jamais.
Après avoir évoqué « l’institution Fidaa » et la révision de la loi qui l’a créée afin de la développer davantage, le Président de la République a affirmé que le peuple tunisien est fidèle aux familles des martyrs et des blessés, saluant la solidité de la relation qui unit les citoyens tunisiens aux officiers, sous-officiers et hommes de l’armée, ce qui nécessite de continuer à améliorer les capacités des forces armées militaires, par l’élaboration de nouveaux textes, dont certains sont sur le point d’être achevés et d’autres en cours de réalisation, ainsi que le développement et la fabrication de nombreux mécanismes par des compétences tunisiennes pures.
Il a également rappelé les invitations que reçoivent les forces armées militaires dans le cadre des forces de maintien de la paix dans le monde, soulignant qu’il n’est pas fortuit que les forces de l’armée tunisienne soient invitées à de telles opérations depuis le début des années soixante du siècle dernier, et que les écoles et académies militaires tunisiennes reçoivent de nombreuses demandes de pays amis et frères pour recevoir les meilleurs types d’encadrement et de formation.
Le Président de la République a conclu l’ordre du jour en soulignant que la patrie est « une confiance placée sur les épaules de tous, c’est la maison, la forteresse, l’espoir et l’avenir, et c’est le plus haut degré d’honneur », poursuivant : « Nous sommes tous les protecteurs de cette chère patrie et les porteurs de son drapeau, nous sommes tous des boucliers et des épées qui sortent de leurs fourreaux, car le sacrifice pour cette patrie est le plus haut degré de sacrifice ».