Encore une fois, le casseur des cabinets médicaux refit surface à Hammam-Lif après avoir failli lyncher un médecin généraliste dans la même ville voilà trois semaines avant de lui ravir son téléphone portable. Le voleur ayant pris le pli de sévir dans différentes villes : La Soukra, Ennasr, l’Ariana, Menzah VI, Mornaguia, la Marsa, Carthage Byrsa, El Mourouj, toujours selon le même procédé. Créer une diversion du genre provoquer une inondation dans la salle d’eau pour voler par la suite sacs à main, téléphones, tablettes, etc. Tous les postes de police alertés disposent de ses photos* captées par les caméras de surveillance des locaux cassés.
Une secrétaire sauvée de justesse
Lundi 9 Avril à 16h, il s’attaqua au cabinet d’une spécialiste sis dans une rue passante à quelques mètres de la gare et du siège de la Délégation d’Hammam-Lif. Un cabinet situé juste à côté de celui du médecin attaqué voilà trois semaines. Intrusion en coup de vent dans le cabinet au 5ème étage, vol du sac et du téléphone de la secrétaire et cap sur l’ascenseur. Poursuivi par la pauvre victime en pleurs, il revint sur ses pas pour la faire taire à sa manière. L’arrivée de la patronne alertée par les cris le fit changer d’avis et déguerpir en dévalant les escaliers à la hâte. N’eut été l’intervention du médecin, la pauvre secrétaire aurait à coup sûr connu un sort tragique allant de l’agression physique, aux blessures par arme blanche voire au viol ou à l’assassinat.
Appel au ministre de l’Intérieur
Tous les médecins et leur secrétaire vivent désormais dans la terreur craignant pour leur vie. Les forces de l’ordre disposant des photos nettes de cet énergumène devraient tout mettre en œuvre et conjuguer leurs efforts pour le mettre sous les verrous et préserver de la sorte la vie d’un corps médical et paramédical menacée perpétuellement par un lascar écumant le Grand Tunis en toute liberté, en toute quiétude fort d’une impunité qui n’a que trop duré…
Mohamed Sahbi RAMMAH
*Notre journal possède les photos du voleur qu’il met à la disposition de qui de droit.